L’ex-député péquiste de Rimouski Harold LeBel, qui a été reconnu coupable en novembre d’une agression sexuelle commise en 2017, a été condamné à huit mois de prison, jeudi. C’est là une peine qui avait été proposée conjointement par la défense et la poursuite, jeudi matin.
M. LeBel sera par ailleurs inscrit au registre des délinquants sexuels pendant 20 ans. Au sortir de la salle d’audience, la procureure de la couronne, Me Manon Gaudreault, s’est adressée aux médias, indiquant que cette peine peut selon elle contribuer à redonner confiance aux victimes face au système de justice.
«Lorsqu’elles dénoncent et qu’elles portent plainte, il y a des conséquences. Au-delà de ça, il y a un autre message que je souhaite que ça envoie, c’est aux agresseurs. Le même message. Le système de justice est là aussi pour les agresseurs. Il va y avoir des conséquences si vous commettez des agressions sexuelles», a-t-elle déclaré.
Rappelons que le condamné avait été interpelé par la Sûreté du Québec (SQ) en décembre 2020 à Rimouski pour agression sexuelle. Il avait été contraint de quitter le caucus péquiste au moment de son arrestation, le temps que la lumière soit faite sur l’affaire.
L’identité de la présumée victime est toujours protégée par une ordonnance de non-publication. Celle-ci avait rappelé au tribunal que l’ex-député avait tenté de l’embrasser, avait dégrafé son soutien-gorge puis avait passé la nuit à la toucher.
Plus de détails à venir.