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Retrait probable du port du masque le 14 mai, selon Dr Boileau

Le directeur national de santé publique par intérim, Luc Boileau. Photo: Josie Desmarais/Métro

Le gouvernement prévoit de retirer l’obligation de porter le masque dans les espaces publics à partir du 14 mai, mais se laisse d’ici la semaine prochaine pour décider de «l’orientation finale» entourant la décision, avec des données plus complètes de la part de la santé publique. Selon le directeur national de la santé publique, le Dr Luc Boileau, les «indicateurs sont à la baisse» et le «pic est derrière nous».

En attendant, le masque demeurera obligatoire pendant encore deux semaines au Québec.

«On a réajusté nos consignes […]. On est confiant malgré tout ça que d’ici deux semaines on aura progressé encore», déclare-Dr Luc Boileau. «On va suivre la situation de prêt puis on va pouvoir reconsidérer le tout si tout devait continuer à s’améliorer comme c’est anticipé au cours des prochains jours».

Celui ci tient à rappeler que le taux de contagion est encore élevé et qu’il y a plus de réinfections que ce qu’ils prévoyaient. Le sous-variant BA.2, désormais omniprésent dans la province, est très contagieux et les réinfections sont possibles en moins de 3 mois, même si on avait attrapé la variant Omicron initialement.

Le directeur national de la santé publique par intérim a fait le point sur la pandémie de COVID-19 dans un point de presse jeudi, à 14h. Lors du point de presse du 21 avril dernier, le Dr Boileau avait repoussé la fin du masque à la mi-mai. Le masque resterait toutefois obligatoire dans les milieux hospitaliers et les transports en commun, ainsi que pour les personnes ayant un diagnostic positif à la COVID-19.

Le Dr Boileau avait justifié sa recommandation par le regain de la grippe au Québec et par la situation dans le système hospitalier, combiné au long congé de Pâques. Les derniers bilans gouvernementaux font toutefois état d’une stabilisation des hospitalisations au Québec.

La Grippe en progression dans la province

Même si la situation épidémiologique semble s’améliorer au Québec, l’activité grippale est en croissance dans la province.

Selon le Dr Boileau, il faut poser les mêmes gestes que l’on pose lorsque nous sommes confrontés à la COVID-19: «si on a des symptômes, on s’isole. On peut se tester. Si on ne teste pas pour la COVID, on peut penser qu’on a l’influenza», explique-t-il.

Il s’agit avant tout de protéger les personnes les plus vulnérables, susceptibles d’être plus sévèrement atteints par la COVID-19 ou la grippe, en plus de prévenir la propagation du virus dans notre entourage proche. Pour M. Boileau, les personnes les plus vulnérables ont plus de 60 ans.

La prudence reste de mise, on n’est pas sorti de la pandémie même si globalement la situation semble aller de mieux en mieux

Le directeur national de la santé publique par intérim, Dr Luc Boileau

Une septième vague en suspens?

Alors que le Québec traverse encore la sixième vague de COVID-19, l’ombre d’une septième vague à l’automne se pointe déjà à l’horizon. Le gouvernement québécois a déjà relancé le dépistage du virus dans les eaux usées pour s’y préparer le plus tôt possible.

La semaine dernière, le Dr Boileau avait rejeté la possibilité de ramener les mesures sanitaires malgré une possible hausse du nombre de cas à l’automne.

«Il pourrait y avoir une hausse à l’automne, mais ce n’est pas dans l’intention actuelle d’envisager de ramener des mesures. […] Comme société, on est capable de convenir des modalités de vie avec le virus et c’est ce qu’on fait actuellement», avait-il déclaré.

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