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COVID-19: l’Halloween aura lieu, confirme Québec

Chaque année, de nouvelles activités s'ajoutent dans l'arrondissement. Photo: Photo iStock

PANDÉMIE. Mise en danger par la pandémie, la traditionnelle chasse aux bonbons de l’Halloween aura bel et bien lieu.

Québec y a donné son feu vert, avec quelques conditions, jeudi. Les enfants qui circulent dans les rues le 31 octobre devront d’aborder demeurer dans leur «famille-bulle». Impossible, donc de se mêler à d’autres jeunes.

Dans la distribution des bonbons, le deux mètres de distance sera d’office. «Soyez ingénieux», a suggéré le premier ministre François Legault, qui soutient qu’un échange de friandise ne devrait de toute façon pas durer quinze minutes.

Et «pas de party» pour les adultes, a ajouté M. Legault dans un point de presse. Cette semaine, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Theresa Tam, avait indiqué qu’il était inutile d’annuler la fête des monstres et des fantômes.

«L’Halloween, ça se passe dehors. On sait que c’est moins risqué qu’à l’intérieur.» – François Legault, premier ministre du Québec

Par ailleurs, M. Legault a réitéré jeudi, en direct de Montréal, qu’il était tôt pour statuer sur Noël. Il peut toutefois affirmer qu’«il faut oublier les gros party de Noël». Ça se fera à six ou dix, a priori.

Québec surveille la tendance

L’Halloween aura lieu quelques jours après la fin théorique d’une période de resserrement des mesures de 28 jours décrétée par Québec au début du mois. À mi-chemin de celle-ci et devant un «plateau» observé dans le nombre de nouveaux cas, le premier ministre se dit rassuré, quoique prudent.

«Je veux être bien honnête: il y a des bonnes chances qu’une partie des mesures qu’on a mises en place pour 28 jours soient prolongées», a d’ailleurs soutenu l’élu de la Coalition avenir Québec.

Appelé à réagir à l’ajout soudain de 28 décès aux statistiques gouvernementales, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, soutient qu’il s’agit là d’une preuve de la nécessité des mesures restrictives.

«On est dans la résultante du grand nombre de cas qu’on a accumulés au cours du dernier mois. […] On voit très bien que c’est encore nos personnes vulnérables», a analysé le ministre.

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