Vacances, alcool et conduite: «visons 0,05 ou moins», plaide l’ASPQ
Alors que de nombreux Québécois s’apprêtent à sillonner les routes de la province à l’occasion des vacances de la construction, plusieurs groupes de santé publique appellent à la prudence au volant et préconisent une alcoolémie maximale de 0,05, au-dessous du taux de 0,08 pourtant permis au Québec.
Cette mise en garde concernant l’alcool s’applique également aux personnes souhaitant profiter des plans d’eau afin de prévenir les noyades.
Selon le regroupement, le Québec serait en retard dans la mesure où il s’agit de la seule province au pays à tolérer un taux si élevé. Dans toutes les autres provinces canadiennes – à l’exception du territoire du Yukon – les automobilistes circulant avec une alcoolémie de 0,05 font déjà l’objet de sanctions.
«Le gouvernement se prive actuellement d’une mesure simple d’implantation et démontrée comme étant efficace pour sauver des vies. En attendant un changement de loi, le public est encouragé, dès maintenant, à faire le choix du 0,05 et à repenser leur relation à la consommation en contexte de conduite», a déclaré la porte-parole en matière d’alcool à l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) Marianne Dessureault.
L’ASPQ pointe vers des études démontrant qu’entre 0,05 et 0,08, le risque de collision mortelle est de quatre à six fois supérieur. L’association rappelle également que l’alcool diminue les capacités de conduite, en affectant la concentration, le jugement ou bien encore le temps de réaction des personnes au volant.
Elle souligne que de nombreuses alternatives sans alcool sont aujourd’hui disponibles et invitent les citoyens à organiser leurs sorties différemment si ces derniers prévoient de consommer de l’alcool.
«Assurons-nous de passer de belles vacances et visons 0,05 ou moins lors de la conduite», conclut l’ASPQ.