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Circulation moins rapide sur Dufferin-Montmorency

Dufferin-Montmorency
Photo: Google Street View

La mise en fonction d’un radar photo à l’approche de l’intersection de l’autoroute Dufferin-Montmorency et du boulevard François-de-Laval a permis de réduire la vitesse moyenne des automobilistes dans le secteur de 11% entre janvier et avril 2023.

C’est ce que révèlent des données transmises à Métro par le Cabinet de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault. Selon ces données, en janvier dernier, alors que le radar photo n’était toujours pas opérationnel, la vitesse moyenne des automobilistes qui circulaient sur l’autoroute à proximité de l’intersection avec le boulevard François-de-Laval oscillait entre 67 et 80,1 km/h selon la voie empruntée.

En avril, trois mois après la mise en fonction du radar photo, les vitesses moyennes étaient passées à 63,8 km/h dans la voie de gauche (-5%), 69,9 km/h dans la voie de droite (-11%) et 71,4 km/h (-11%) dans la voie du centre.

Toujours selon les données transmises par le cabinet ministériel, le pourcentage de véhicules qui égalent ou dépassent la limite permise de 70 km/h dans ce secteur a diminué de façon importante. En janvier, il était à 81,5% dans la voie la plus rapide. Trois mois après la mise en fonction du radar photo, il est maintenant à 51,7%. Quant à la proportion de véhicules dépassant la limite par plus de 20 km/h, elle a diminué de 78% dans la voie la plus rapide, passant de 22,3% à 5% entre janvier et avril.

Plus de 22 000 contraventions

Malgré ces données qui démontrent une baisse de la vitesse dans le secteur, le nombre de constats d’infraction émis par le nouveau photo radar continue de croître chaque mois. En quatre mois, ce sont 22 189 contraventions totalisant des amendes de 3 423 022$ qui ont été transmis par le ministère de la Justice à la suite d’infractions captées par cette installation. De ce nombre, près de 10 500 constats ont été envoyés en mai seulement.

Pour le maire de Québec, Bruno Marchand, la solution pour sécuriser le secteur demeure la transformation de l’autoroute en boulevard urbain. En marge du conseil municipal mardi, il a répété qu’il discutait régulièrement du sujet avec le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien. «On en parle, si ce n’est pas à chaque fois qu’on se voit, c’est presque chaque fois. Il sait où je loge. Je pense qu’il y a de l’ouverture. On n’est pas rendu à faire une annonce, mais on y travaille très fort», a-t-il indiqué alors que le cabinet de la ministre des Transports mentionnait que «le ministère poursuit ses analyses» en ce qui concerne l’aménagement du secteur.

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