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Dufferin-Montmorency: la Ville met de la pression sur le MTQ

Photo: capture d'écran Google Maps

Au lendemain d’un autre accident au feu rouge de l’intersection entre l’autoroute Dufferin-Montmorency et le boulevard François-de-Laval, le conseil municipal de la Ville de Québec a mis de la pression sur le ministère des Transports afin que soit transformée l’autoroute en boulevard urbain.

Prenant la forme d’un avis de proposition qui officialise la demande de reconvertir l’autoroute en boulevard urbain entre le boulevard Henri-Bourassa et le pont de l’île d’Orléans, cette demande «va dans le même sens qu’une des demandes effectuées par la Ville dans le cadre de la dernière campagne électorale provinciale» peut-on lire dans une lettre transmise à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.

Pour le maire Marchand, la reconfiguration de l’autoroute n’est pas seulement un «enjeu de sécurité». «C’est aussi un enjeu de pollution, de qualité de l’air. Quand le rapport sur la qualité de l’air a été publié la semaine dernière, un des enjeux était le transport. Quand on roule plus vite, on fait monter les poussières de façon plus importante que si on avait un boulevard urbain avec une vitesse modérée qui assure la sécurité des gens et qui permet de construire des quartiers intéressants autour», a-t-il mentionné.

De son côté, le président de l’arrondissement de Beauport, Stevens Mélançon, a soutenu qu’il sera «très à l’affut» de ce dossier. «On a mis un radar dans la zone de 70 km/h, mais ça n’enlève pas la dangerosité de ce tronçon-là. On va faire des coups de téléphone parce que ça presse! Il va falloir qu’on passe rapidement en phase deux. Je ne voudrais pas qu’il y ait d’autres tragédies!»

Plus tôt dans la journée, la ministre Geneviève Guilbault a commenté l’affaire dans les couloirs de l’Assemblée nationale. Selon ce que rapporte Le Soleil, elle estime que le radar photo mis en fonction vendredi dernier est une mesure suffisante pour le moment afin de sécuriser le tronçon. «À mesure du temps, que les gens vont savoir qu’il y a un radar, ils vont adapter leur conduite et il va y avoir moins d’excès de vitesse et moins de risque d’accident», a-t-elle mentionné.

Rappelons qu’en décembre dernier, le coroner Donald Nicole avait recommandé un réaménagement dans ce secteur accidentogène de l’autoroute.

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