Forte augmentation des demandes auprès de l’ombudsman
Le Bureau de l’ombudsman de la Ville de Québec a traité un total de 267 demandes en 2022. Il s’agit d’une augmentation de 26,5% par rapport à la moyenne des quatre dernières années.
Selon le président et la directrice du bureau, André Julien et Marie-Josée Dumais, il n’est pas possible de connaître la raison exacte de la hausse significative du nombre de demandes traitées. Cependant, ils émettent «l’hypothèse que les efforts de promotion ont contribué à ce résultat». Cette hypothèse est appuyée par le maire Bruno Marchand qui a commenté le dépôt du rapport lors de la plus récente séance du conseil municipal. «Ce ne sont pas nécessairement des plaintes puisqu’il y a des demandes qui n’ont pas eu à aller plus loin étant donné que l’information transmise aux citoyens a été suffisante pour répondre à leurs questionnements. Par ailleurs, la quantité totale de demandes ne peut pas se comparer puisqu’on a fait de la publicité pour que les citoyens sachent que ce service existe. S’ils ne savent pas que ça existe, ils ne peuvent pas l’utiliser», a-t-il mentionné.
Quant à la répartition des demandes, elles se sont principalement concentrées sur trois enjeux, soit ceux de la circulation et du stationnement, de la sécurité publique et de l’urbanisme. À elles seules, ces trois catégories représentent 40% de l’ensemble des demandes reçues par le bureau. «Des augmentations sont aussi notées dans les catégories du déneigement et des réclamations. La catégorie “Autre municipal”, qui regroupe des sujets comme le traitement de demandes d’accès à l’information ou de subventions ou encore les interventions du Service de la protection contre l’incendie, affiche également un pourcentage plus élevé de plaintes que l’an dernier», peut-on lire dans le rapport.
Un peu plus du tiers des demandes reçues par le bureau ont mené à une intervention auprès de l’administration municipale (35%) alors que près de 4 demandes sur 10 ont été redirigées vers l’administration puisque les recours administratifs des citoyens n’étaient pas épuisés. Par ailleurs, le Bureau de l’ombudsman note que 74% des demandes ont été traitées en moins de 10 jours et 95% en 30 jours ou moins.