Dépenses d’agglomération: une rencontre au sommet «positive»

Les maires de L’Ancienne-Lorette, de Saint-Augustin-de-Desmaures et de Québec sont ressortis optimistes de leur rencontre au sommet tenu mercredi après-midi au sujet des dépenses d’agglomération. Gaétan Pageau, Sylvain Juneau et Bruno Marchand ont même convenu de se rencontrer de nouveau d’ici «deux à trois semaines» afin de poursuivre les échanges.

Cette rencontre, programmée en décembre, démontre un changement de ton dans le dossier alors que le maire Marchand ne souhaitait pas s’asseoir avec ses homologues qui poursuivent toujours Québec, il n’y a pas plus tard qu’il y a quelques mois en raison de la judiciarisation du conflit. «On a envie de donner une chance à une négociation pour les années à venir. Si on s’assoit de bonne foi et qu’on essaie de trouver des solutions, on devrait trouver des solutions. Ce fut une très bonne rencontre, le ton était très bon, mais on est loin de la coupe aux lèvres», a commenté Bruno Marchand en rappelant que l’enjeu des quotes-parts est «complexe».

«Il y a beaucoup d’ouverture et nous sommes très heureux. Nous allons poursuivre nos rencontres. Je pense que tout le monde est partant pour que nous puissions trouver une solution pérenne à la hauteur de l’ensemble des citoyens que nous représentons», a pour sa part mentionné le maire de L’Ancienne-Lorette, Gaétan Pageau.

De son côté, le premier magistrat de Saint-Augustin-de-Desmaures, Sylvain Juneau a précisé que les discussions actuellement en cours se concentraient uniquement sur les années futures. «Ce qui concerne le passé, nous n’irons pas là [dans nos échanges]. C’est devant les tribunaux et nos discussions se concentrent sur l’avenir. Il y aura toujours lieu de régler les choses devant le juge ou hors cour», a-t-il indiqué.

Pas d’échéancier

Bien qu’une nouvelle rencontre sera prochainement planifiée, les trois maires ne se fixent pas d’échéancier afin d’en arriver à une entente. «Je pense qu’il faut qu’on se concentre sur l’ouverture de tout le monde présentement […] Cette avancée-là de pouvoir se rencontrer et parler directement du sujet pointu qui perdure depuis plusieurs années, c’est une belle ouverture!», a souligné M. Pageau.

«On s’est parlé pendant une heure, on ne réglera pas un litige de quinze ans en une heure. Quand ça prend ce temps-là habituellement, ça ne fonctionne pas. C’est peut-être [comme dans un vieux couple], on ne règle pas toujours ça dans une première et unique discussion. C’est encore pire dans un trip à trois!», a conclu son homologue de Saint-Augustin-de-Desmaures, Sylvain Juneau.