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Nouveau plan d’urbanisme pas adopté avant 2024 à Saint-Augustin

Conseil municipal de Saint-Augustin

Après avoir prolongé le processus de consultation sur son projet de révision du plan d’urbanisme, le conseil municipal entamera le processus de réflexion puis d’élaboration.

Sujet de l’heure en début d’année à Saint-Augustin-de-Desmaures, le projet de plan d’urbanisme révisé a monopolisé la période des questions au conseil municipal. Maintenant que la consultation publique est terminée, les citoyens veulent savoir quand le tout sera adopté. Assurément, ce sera long. Donc, certes pas en 2023 et possiblement pas avant le printemps 2024.

Il faudra prendre en considération tous les commentaires et mémoires soumis par les participants à la consultation publique. Par la suite, le conseil municipal décidera des priorités à établir. Puis, l’administration municipale complétera le processus en ajustant les différentes règlementations de lotissement complémentaires.

À la suite du collectif SOS terres agricoles et de l’Union des producteurs agricoles (UPA) locale, plusieurs citoyens ont signifié leur inquiétude pour la préservation des terres cultivables. Or, le maire Sylvain Juneau précise que «les deux zones identifiées pour un potentiel développement sont déjà incluses au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ). Elles font partie du périmètre d’urbanisation et cela respecte la volonté des villes de la CMQ de ne pas favoriser l’étalement urbain à l’extérieur des zones ciblées».

L’élaboration du futur plan d’urbanisme s’annonce encore longue. Il doit notamment concorder avec le schéma d’aménagement de l’agglomération. À terme, il faudra le présenter pour approbation par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Sur cet aspect, le maire de Saint-Augustin a rappelé que 85% du territoire municipal est zoné agricole. Si les zones visées (routes Fossambault et Tessier) devaient être dézonées pour favoriser l’expansion résidentielle et industrielle de la ville, cela représenterait 0,77% du territoire. Il resterait 84,23% des terres zonées agricoles.

Plan qui reste à définir

M. Juneau rappelle que «ce qui a été présenté en consultation l’automne dernier est un projet de plan d’urbanisme. Rien n’est définitif. La version finale tiendra compte des documents soumis durant la consultation publique. Par ailleurs, il n’y aura pas de rapport de consultation puisque les commentaires et mémoires sont tous accessibles sur le site Internet de la Ville». Les élus doivent en prendre connaissance avant de se faire une idée. Il salue au passage la forte participation citoyenne au processus.

Le conseiller Jean Simard ajoute que le conseil municipal doit considérer toutes les préoccupations des citoyens. «Oui, nous entendons les nombreuses préoccupations émises ce soir et sommes sensibles à la conservation du milieu agricole. En revanche, d’autres s’inquiètent pour la possibilité des jeunes ménages de s’installer ici ou pour la pérennité du système scolaire. Il faut faire la balance des différents points de vue.»

Quant au régime de contrôle intérimaire (RCI) appliqué dans le secteur des campus, il demeure en vigueur. «Cette forme de moratoire est possible uniquement dans le cadre d’un processus de révision du plan d’urbanisme. Cela marque une pause pour réfléchir à l’avenir du secteur et perdure jusqu’à que le plan d’urbanisme révisé ainsi que tous les règlements de concordance soient adoptés», souligne le maire Juneau.

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