Après avoir été ferme mardi, affirmant qu’il était hors de question pour eux d’appuyer le budget 2023 de la Ville de Québec si la nouvelle réserve d’infrastructures pour changements climatiques y demeurait inscrite, les représentants de Québec 21 se sont montrés davantage ouverts vendredi midi en mêlée de presse.
Les élus Stevens Melançons et Eric Ralph Mercier pourraient donc appuyer le budget après un jeu de négociation dans les prochains jours. «La réserve est encore une de nos priorités, tout comme les terrasses des marchands et la hausse des vignettes de stationnement. On a adoré ce qu’on entend depuis jeudi. Le cabinet du maire a de l’ouverture et veut regarder nos propositions pour voir si on peut arriver à une entente», a mentionné le chef intérimaire de la formation, Patrick Paquet.
De son côté, le maire Marchand est demeuré tout aussi ferme vendredi devant les représentants des médias sur la nécessité de la nouvelle réserve qui devrait atteindre 300 M$ en 2028. Impossible donc de savoir où son administration et les représentants de Québec 21 pourraient trouver un terrain d’entente puisque ces derniers n’ont pas voulu s’avancer sur les propositions qu’ils souhaitent mettre sur la table lors de rencontre de négociations. «On n’a pas changé d’idée. Le 300 M$ sur six ans, ça n’a pas de bon sens. Ce n’est pas raisonnable face à la capacité de payer des contribuables. On montre de l’ouverture et on aura des solutions. Je pense que c’est le jeu des négociations [qui fait en sorte qu’il soit encore aussi ferme publiquement]», soutient M. Paquet.
Invité à ne pas appuyer le budget par le conseiller municipal du district de la Chute-Montmorency-Seigneuriale, Stevens Melançon, sous prétexte que celui-ci ne répondait pas à plusieurs engagements de Québec 21 en campagne électorale, l’indépendant Jean-François Gosselin, qui a quitté la formation dans les derniers mois, a répliqué en entrevue avec Métro que lui et sa collègue Bianca Dussault prendraient leurs propres décisions au terme du processus d’analyse des budgets. «Dans le contexte actuel, il faut prendre le temps d’écouter les arguments de l’administration. Nous toujours respecté nos convictions. J’ai toujours voté contre le tramway et c’est un très gros morceau dans le budget. On verra ce qu’on nous présentera», a-t-il laissé entendre.