L’écocentre de Val-Bélair a besoin d’une cure de jeunesse

La Ville de Québec effectuera des travaux d’importance sur le site de l’écocentre de Val-Bélair, à l’été 2023. L’administration municipale a lancé un appel d’offres pour la conception des plans et devis au cours des dernières semaines.

Selon la conseillère municipale du district Val-Bélair, Bianca Dussault, l’endroit présente «plusieurs problématiques liées à l’achalandage qui seront réglées en apportant les modifications nécessaires».

L’administration municipale a eu vent des difficultés de cohabitation avec les poids lourds qui viennent récupérer les matériaux et les citoyens en raison de l’accès unique au site. Le secteur s’étant rapidement développé au cours des dernières années, l’écocentre subit un fort achalandage pendant la haute saison. «On arrive parfois à surcapacité», poursuit la conseillère.

Des études effectuées par les équipes de la Ville en 2021 ont permis de découvrir que certains murs de soutènement qui supportent les ports de déchargement du centre étaient dans un état critique. Des «travaux d’urgence à court terme» ont d’ailleurs été effectués en 2022 pour assurer la sécurité des usagers et des employés.

Après évaluations, le Service de gestion des matières résiduelles a jugé qu’il valait mieux moderniser complètement le site. En plus de réparer les murets endommagés, la Ville de Québec en profitera pour améliorer la capacité d’accueil et pour moderniser les installations. Les bâtiments désuets seront donc remplacés par des équipements plus modernes.

Plus sécuritaire

«L’écocentre de Val-Bélair est de première génération et a été construit en 2000, constate Bianca Dussault. Conséquemment, et bien qu’il soit encore très apprécié par ses usagers, les équipements y sont vieillissants et sa configuration ne respecte pas nécessairement les normes qui régissent aujourd’hui les écocentres modernes.»

L’administration municipale n’aura pas à procéder à un dézonage ni à une acquisition pour agrandir l’écocentre de la rue Jean-Bardot, puisqu’elle est déjà propriétaire du terrain adjacent. Le fait de disposer de plus d’espace en ferait un endroit plus accessible et sécuritaire. «La création d’une voie de circulation pour les poids lourds et d’une autre pour les automobilistes permettra une meilleure fluidité et simplifiera les opérations de l’écocentre.»

Limiter les inconvénients

D’après Mme Dussault, le contrat de travail devrait être octroyé «au cours du mois de février». La Ville a pour objectif de débuter le chantier pendant le mois de juin 2023. Un échéancier préliminaire inclus dans l’appel d’offres pour les plans et devis fait état d’un projet de trois mois. «Ça pourrait toutefois varier selon ce qui est décidé à l’octroi du contrat lié aux travaux», prévient-elle. L’endroit sera fermé au public pour toute la durée du chantier.

Québec a d’ailleurs fait l’acquisition de deux roulottes de chantier, qui seront transportées puis installées sur le site de l’écocentre, le 19 octobre dernier.