Le Stade Canac est «là pour rester», assure la directrice du service des loisirs, des sports et de la vie communautaire, Marie-Hélène St-Onge. Une somme de 11,3 M$ a d’ailleurs été planifiée par le service de la gestion des immeubles de la Ville de Québec d’ici 2027 afin d’exécuter divers travaux de réfection.
Selon le Programme décennal d’immobilisations (PDI) 2023-2032, la nature de ces travaux touche la réfection de l’enveloppe extérieure, des gradins et de l’éclairage du terrain. La mise aux normes des moyens d’évacuation est aussi prévue par le service de la gestion des immeubles. Des améliorations au niveau des blocs sanitaires sont également prévues, sous la responsabilité du service des loisirs.
«Les sommes sont pour assurer la pérennité de l’ensemble de l’enveloppe. C’est donc décidément là pour rester», a mentionné Mme St-Onge en répondant à une question de la conseillère Anne Corriveau. Rapidement, son chef, le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, s’est réjoui de cette réponse devant les journalistes. «Avec l’investissement qui est prévu, on espère que c’est pour garder les Capitales à cet endroit là. Je suis rassuré parce que je veux que ça reste comme ça», a-t-il mentionné tout en se questionnant sur l’avenir du Colisée dont l’emplacement avait été identifié en septembre comme étant un potentiel site pour construire un nouveau stade de baseball.
«Une belle journée pour nous», disent les Capitales
Informé par Métro des propos tenus à l’hôtel de ville, le président des Capitales, Michel Laplante s’est dit heureux de constater que la Ville a l’intention de conserver le Stade Canac. «C’était super important que la Ville comprenne que s’il n’y avait pas d’amélioration ou un changement d’adresse on risquait de faire tomber l’impact des Capitales, du Complexe de baseball Victoria, du dôme et de tout ça sur le baseball à Québec. On a l’impression que l’appui est complètement là!», a-t-il mentionné.
Quant à savoir si les montants avancés par la Ville sont suffisants, l’homme de baseball s’en remet aux ingénieurs. «Je vais t’avouer que je suis un peu perdu dans les montants. On est en 2022. J’ai payé 22 piasses pour un natchos hier soir. C’est quoi le prix des choses? Qu’on ait mis 8 M$, 9M$, 11 M$, ce qu’on sent surtout de la Ville, c’est qu’ils ont compris le besoin et l’impact que ça sur l’ensemble des citoyens», explique-t-il.