La Ville de Québec veut améliorer deux skateparks par année
La Ville de Québec souhaite installer de nouvelles structures dans deux skateparks par année pour les dix prochaines années. L’administration municipale a prévu allouer 18 M$ pour bonifier l’offre de ce type de services sur son territoire.
Les premiers travaux du plan de développement des parcs de planche à roulettes 2023-2033 auront lieu au parc Bardy l’an prochain. On apprenait dans un sommaire décisionnel du 24 août que le terrain de baseball du parc Réal-Cloutier, la surface de basketball du parc de la Bourrasque et les infrastructures du parc Bardy allaient bénéficier d’une cure de jeunesse l’année prochaine. La Ville de Québec a octroyé un contrat pour réaliser les plans et devis pour ces trois chantiers au coût d’environ 350 000$.
«On l’avait annoncé en campagne électorale et on compte bien tenir notre engagement d’améliorer l’offre de loisirs à Québec, confirme la membre du comité exécutif responsable des Sports et Loisirs et conseillère municipale du district Louis-XIV, Marie-Pierre Boucher. Les parcs sont des endroits importants pour la qualité de vie et on veut offrir des infrastructures adaptées aux besoins des citoyens.»
Les équipes de la Ville ont passé au peigne fin chacun des parcs pour déterminer quels endroits pourraient accueillir de nouvelles installations de planchodrome et pour constater la désuétude de certaines d’entre elles. Selon Mme Boucher, entre 700 000$ et 1 M$ devraient être investis pour chaque changement de rampes alors que le prix des réparations mineures varie entre 50 000$ et 100 000$.
Changer de stratégie
Questionnée sur les raisons qui ont poussé l’administration municipale à fusionner trois mandats différents dans un seul appel d’offres, la conseillère municipale de Louis-XIV affirme qu’il s’agit d’un «changement de stratégie nécessaire». «Le fait de regrouper trois contrats en un, ça incite les entreprises à faire une soumission. C’est arrivé à quelques reprises dans la dernière année qu’on n’ait pas de réponse en lançant un appel d’offres simple.»
D’après elle, la pénurie de main-d’œuvre joue également un rôle dans le manque d’intérêt pour les «petits» contrats chez les soumissionnaires. «Je ne dirais pas que c’est un enjeu majeur, mais c’est un enjeu. Il faut savoir s’adapter à toutes les situations», conclue Marie-Pierre Boucher.
«Si le budget le permet, on veut vraiment mener ce plan à terme pour que nos jeunes puissent pratiquer leur sport préféré en toute sécurité.»
Marie-Pierre Boucher