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Des contrats de transports scolaires restent à conclure

Il reste du travail de négociation à faire dans plusieurs territoires. Photo: Métro Média - Archives

ÉDUCATION. Malgré la récente entente de principe entre le regroupement des transporteurs et le milieu scolaire, tout n’est pas réglé pour autant. Chaque contrat doit être négocié à la pièce entre les conducteurs qui desservent un territoire et les Centres de services scolaires (CSS). C’est du moins la mise au point que tenait à faire, samedi, la Fédération des employées et employées de services publics (FEESP-CSN).

Dans les faits, ce sont les transporteurs qui devront accepter ou non les paramètres que leur fédération a négociés en leur nom. Le processus de négociation entre chaque transporteur individuel et les centres de services scolaires reste le même. Et plusieurs contrats ne sont pas encore signés à l’heure actuelle.

«À titre d’exemple, mon employeur, Autobus Gil-Ber, n’a pas de contrat signé avec les centres de services scolaires que nous desservons. Il devra négocier prochainement chaque circuit. Rien n’est donc réglé et il se peut fort bien que des transporteurs refusent de signer certains contrats», souligne Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire de la FEESP-CSN. L’organisation regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3000 conducteurs de véhicules scolaires à la grandeur du Québec.

De plus, ajoute-t-elle, l’expression «entente de principe» réfère à un document qui contient des clauses sur lesquelles les parties se sont entendues. Or, l’entente entre le gouvernement et la FTA n’engage pas du tout les transporteurs. «Au mieux, celle-ci sert de guide qui permettra à chaque transporteur de négocier ses contrats. Et, bien que les conducteurs souhaitent vivement une amélioration de leurs conditions salariales, ils n’ont rien à voir ou à dire dans ce processus», de conclure Mme Dubé.

Lire notre précédent article sur l’entente de principe intervenue la FTA et le gouvernement provincial.

Enjeu de pénurie de main-d’œuvre

Par ailleurs, les regroupements syndicaux tiendront une conférence de presse ce lundi 22 août, à Montréal. La CSQ et ses fédérations affiliées profitent de la rentrée imminente «pour interpeler le gouvernement provincial et son ministre de l’Éducation sur les enjeux de pénurie de personnel, qui affectent le réseau public d’éducation et qui se répercutent sur les services offerts aux élèves».

Leurs requêtes visent à améliorer les conditions de travail pour attirer et retenir le personnel dans le réseau scolaire. Les syndicats font aussi valoir que ce sera un enjeu central pour l’année scolaire qui s’amorce, de même que pour la ronde de négociations qui s’enclenche.

Métro Média

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