TRANSPORT. La Ville de Québec confirme son intention de répondre aux appréhensions des citoyens quant aux impacts de l’aménagement du Centre d’exploitation et d’entretien (CEE) du tramway dans le secteur Chaudière. Ainsi, les pertes temporaires sur le couvert boisé seront compensées et même bonifiées par des mesures innovantes. Au bout du compte, les citoyens vont y gagner en espaces verts, en mobilité et en qualité de vie estime le maire Bruno Marchand.
Dès septembre 2022, les travaux préparatoires du terrain se mettront en branle. Les coûts associés s’élèvent à 5M$ pour la décontamination du sol et à 300 000$ pour le déboisement. Pour atténuer les coupes nécessaires au chantier de construction qui débutera au printemps 2023, deux lots municipaux totalisant 4,5 hectares seront conservés dans leur état naturel. De plus, la Ville prévoit l’acquisition de lots supplémentaires à proximité d’une superficie de 6,5 hectares avec l’intention de leur accoler un zonage de type parc.
«Cette démarche de compensation est une première pour la Ville en collaboration le ministère des Affaires municipales et le Secrétariat de la Capitale. Les futurs espaces verts en question seront également aménagés afin d’en permettre l’accès. Il s’agit d’une autre preuve que l’environnement est un aspect important pour nous et qu’on s’efforce de répondre aux attentes des citoyens en cette matière», souligne le maire Marchand.
Mesures complémentaires
Parmi les autres mesures envisagées pour réduire les effets du déboisement, plus de 1200 arbres d’alignement seront plantés le long des infrastructures du tramway dans le secteur. Par ailleurs, la cible de canopée sera augmentée de 25 à 35% dans Chaudière et jusqu’à 50% pour l’ensemble du quartier Cap-Rouge. En tout, la Ville estime y conserver 69,7 hectares boisés ou humides, soit l’équivalent de deux fois le Bois-de-Coulonge ou de 125 terrains de football. Sans compter que le corridor Pie-XII comportera une trame verte jusqu’au boisé Neilson.