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Le prix de l’essence fracasse la barre des 2$ à Québec

Certaines stations-service affichent le litre d'essence ordinaire à 205,9 cents dans la région de Québec. Photo: Métro Média - Julie-Rose Vézina

CONSOMMATION. Une barrière psychologique vient d’être franchie dans la région de Québec. Après avoir frôlé le seuil des 2$/litre à quelques reprises, voilà que le prix de l’essence à la pompe dépasse cette limite que plusieurs espéraient infranchissable.

Sans que ce soit généralisé pour l’instant, quelques stations-service affichent un prix au-delà des deux huards (205,9cents) pour chaque litre de carburant. Néanmoins, en cours de matinée, il restait plusieurs endroits encore à 196,5 cents. On peut craindre qu’ils ne tarderont pas à emboîter le pas. Déjà préoccupante, la situation ne tend pas vers une amélioration pour le portefeuille des automobilistes. Et que dire des entreprises de transport et de livraison qui voient ainsi leur marge de profit amoindrie?

Il n’y a pas si longtemps, l’Association canadienne des carburants craignait que ce ne soit qu’une question de temps avant que ne tombe la barrière psychologique des 2$/litre. Le portrait est similaire à la grandeur et la province et même du pays, avec quelques variations régionales. Pour les conducteurs de voiture de performance, le seuil fatidique était franchi depuis longtemps puisque le prix du litre d’essence super se vend autour de 20 cents de plus que l’ordinaire.

Pour les camionneurs, la facture s’avère encore plus élevée. En effet, le prix de l’essence diesel atteint 255,9 cents. Une manifestation a d’ailleurs eu lieu, lundi matin, devant les bureaux du ministère des Transports du Québec. On réclame justement de meilleures redevances afin de compenser la flambée des frais de transport de marchandises.

Instabilité causée par l’incertitude

L’instabilité provient de la flambée du taux d’inflation, à laquelle s’ajoutent les difficultés d’approvisionnement en différentes ressources dont le pétrole. L’incertitude créée par le conflit en Ukraine et les sanctions contre la Russie n’ont rien pour améliorer les choses.

Bref, à court terme, il ne faut pas s’attendre à d’importants reculs des prix à la pompe. Certes, il y aura sporadiquement un effet de yoyo avec des baisses suivies de nouvelles hausses. Toutefois, un retour autour de 1$/litre, comme en début de pandémie en 2020, n’est assurément pas envisagé dans un proche avenir.

Métro Média

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