Le déneigement fait (encore) jaser

SERVICES. Le conseiller municipal responsable du déneigement, Pierre-Luc Lachance, a dû défendre la gestion du déneigement des dernières semaines lors du dernier conseil municipal tenu lundi soir.

Aux dires du chef de la première opposition Claude Villeneuve, le déneigement est inégal d’un quartier à l’autre à travers la ville. «Ce n’est pas un hiver facile, mais on n’est pas dans un hiver extrême, a-t-il indiqué durant le conseil municipal. On a un peu le sentiment que dans certains secteurs, il y a des monticules qui n’ont jamais été ramassés depuis le fameux cocktail météo reçu le 10 décembre. On dit aux citoyens d’appeler au 311, mais dans certains cas, il n’y a rien qui arrive.»

Le chef a d’ailleurs exprimé sa volonté de mieux comprendre la nouvelle approche, « plus expérimentale », de l’administration Marchand. «On est intéressés à discuter de nouvelles façons de faire. Notre souhait n’est pas de politiser la question du déneigement. À la fin de la saison, nous évaluerons la qualité du déneigement selon le niveau de satisfaction de nos concitoyens.»

Travail de fond

Le conseiller Pierre-Luc Lachance s’est dit ouvert aux discussions avec l’opposition pour le grattage et l’enlèvement de la neige dans les rues. «Je vous tends la main pour voir les pistes d’innovation que vous avez en tête. C’est ensemble qu’on vit cet hiver-là.»

Il a mentionné que des équipements plus petits seront achetés pour mieux répondre aux réalités climatiques. Il envisage aussi diverses solutions pour améliorer les espaces de dépôt à neige qui ont des effets sur l’environnement, notamment en raison d’accumulation de sel de déglaçage.

Épandage moins nocif pour l’environnement

Le conseiller de Québec Forte et Fière dit collaborer avec deux chercheurs de l’université Laval pour voir comment il serait possible de mieux organiser ces espaces et limiter ainsi les effets négatifs sur l’environnement. Son équipe envisage d’ailleurs l’utilisation de mélanges de matériaux abrasifs moins dommageables que le sel. Des recettes seraient formulées et utilisées en fonction, entre autres, du type de précipitations, de la température extérieure et de la température de la chaussée. Le maire de Québec Bruno Marchand a d’ailleurs confirmé l’effort des équipes de gestion et de déneigement qui doivent composer avec les chutes de neige, de grésil et de pluie.

Déneigement et mobilité réduite

La politique de viabilité hivernale prévoit qu’il faut considérer les besoins des citoyens plus vulnérables et à mobilité réduite, notamment en ce qui concerne l’accès aux boutons des piétons aux feux de circulation et la disponibilité de stationnements réservés aux personnes à mobilité réduite. La conseillère Véronique Dallaire invite les citoyens à faire preuve de sensibilité à leur égard en évitant de pousser la neige sur les trottoirs, leur créant ainsi des obstacles.