Denis L’Anglais veut parler de pauvreté dans Vanier
Comment résoudre le problème de pauvreté qui touche Vanier plus que tout autre district du territoire de la ville de Québec: c’est avec cette question que Denis L’Anglais, candidat de Démocratie Québec dans Vanier, est parti ce matin à la rencontre des citoyens du secteur dans une activité de porte-à-porte.
«Certaines pistes doivent être envisagées, fait-il savoir quant aux solutions préconisées relativement à cet état de défavorisation. J’invite les deux parcs industriels à investir davantage dans le milieu pour développer l’emploi. Puis, j’estime important de requalifier certaines artères visant à valoriser le bâti afin de permettre au citoyen de reprendre possession du district laissé aux automobilistes de transit», donne-t-il entre autres comme exemples.
L’automobile ne peut être que reine dans un district enclavé par trois autoroutes et trois boulevards urbains, dénonce-t-il dans le même souffle en s’engageant à revoir le réseau de pistes cyclables et à veiller à l’aménagement d’un trottoir le long de Pierre-Bertrand. Denis L’Anglais reconnaît que l’administration Labeaume a consenti des sommes importantes pour l’implantation d’une belle piste cyclable sur le boulevard Pierre-Bertrand, «mais elle ne relie pas les autres circuits […], et il y a des chicanes à tous les 50 m à cause des carrefours.»
Ainsi morcelé par toutes ces voies de circulation, le district ne favorise pas par ailleurs un fort sentiment d’appartenance et de communauté parmi les citoyens éparpillés selon le candidat. C’est donc aussi à construire une identité qu’il veut s’attaquer, notamment par la mise en place d’un comité stratégique de développement du district auquel participeraient différents organismes.
Pour l’occasion, Denis L’Anglais était accompagné de collègues candidats et du chef du parti, David Lemelin.
Membre du Groupe Québec Hebdo