Service de garde éventuel aux camps de jour de Val-Bélair

En février dernier, l’organisme Loisirs-Action Val-Bélair faisait savoir qu’en raison de difficultés de recrutement, le service de garde complémentaire (service de surveillance animée) au Programme Vacances-été (PVE) devrait probablement être annulé. Cette nouvelle a eu l’effet d’une bombe auprès de parents qui devront peut-être se tourner vers des moyens alternatifs pour pouvoir aller travailler cet été. 

D’abord, comme l’explique Dominic Bellemare, directeur général de Loisirs Action Val-Bélair, dans le cahier des charges du PVE de la Ville, avec lequel l’organisme fonctionne, il est précisé que le service de garde est un service complémentaire et non obligatoire pour les organismes. 

«La problématique cette année, c’est le recrutement. Engager du monde pour 2h le matin et 2h le soir, c’est difficile. On devrait avoir entre 150 et 160 employés pour 1396 enfants, alors on ne peut pas se permettre des rotations d’animateurs. Il faudrait qu’ils travaillent 45 heures par semaine, ce n’est pas possible du tout. On doit leur donner de l’oxygène», explique le directeur. 

De l’optimisme

«Dans l’éventualité où l’on a du personnel en nombre suffisant, il est certain qu’on va offrir du service de garde de 7h30 à 8h». Pour l’instant toutefois, la situation semble très positive aux yeux du DG. «On a deux mois d’avance sur le nombre d’employés, comparativement à la même date l’année passée», fait-il valoir.

Dominic Bellemare croit qu’il serait fort plausible d’offrir le service en proposant un nombre de places limitées aux parents qui en ont vraiment besoin, par exemple. 

Dans tous les cas, les citoyens du coin sont prêts à se serrer les coudes et à mettre en place un système D. Sur le groupe Facebook des citoyens de Val-Bélair, certaines personnes ont proposé d’offrir leurs services pour dépanner les parents.

Ne pas avoir de bris de services

Selon Dominic Bellemare, le défi de recrutement se fait sentir depuis l’année dernière. «Certains commerces offrent des taux horaires plus élevés que nous aux jeunes. On essaie de les accommoder, mais il faut avoir conscience du contexte de rareté de main-d’œuvre», mentionne-t-il.

La priorité de l’organisme est de ne pas avoir de bris de services. «Même si les inscriptions auront lieu le 18 avril, on fera une annonce pour le service de garde du matin en mai, si on arrive à l’offrir. Les inscriptions pourront se faire après sans problème.»

Loisirs-Action Val-Bélair est l’organisme qui propose l’un des plus importants PVE dans la Ville, avec près de 1400 jeunes à encadrer sur quatre sites, dont un programme d’intégration pour la clientèle avec besoins particuliers. Pour le moment, le camp de jour 2023 sera disponible à la semaine, de 8h à 17h.