La Ville de Québec compensera ses déplacements aériens
Les déplacements aériens des élus et employés de la Ville de Québec dans le cadre de leurs fonctions seront dorénavant compensés par l’achat de crédits carbone. Cette mesure entraînera des frais évalués à 5000 $ par année, selon un récent sommaire décisionnel du comité exécutif rendu public jeudi.
La décision de compenser financièrement les gaz à effet de serre émis par les déplacements aériens d’élus et d’employés de la Ville avait été prise par les élus en août dernier suite à l’approbation d’un avis de proposition du conseiller du district Cap-Rouge—Laurentien Louis Martin. La Ville devait «compléter l’analyse afin de déterminer la meilleure option possible afin de compenser» ces déplacements. Ainsi, suite à cette analyse, la Ville a opté pour le programme Carbone Scol’ERE qui relève de la Coop FA. Celle-ci est un organisme à but non lucratif œuvrant dans le domaine de l’éducation à l’écocitoyenneté et de la compensation volontaire partout à travers la province.
La Ville estime que ce programme est le plus avantageux pour elle puisque «la totalité des sommes provenant de la compensation carbone de la Ville, excluant les frais administratifs, sera attribuée à des projets éducatifs sur le territoire de la ville». De plus, l’organisme en question travaille déjà avec la municipalité dans le cadre de son chantier Mobilisation collective du Plan de transition et d’action climatique 2021-2025. Par ailleurs, Québec juge que le prix des crédits carbone compensatoires est avantageux comparativement aux autres programmes de compensation».
Selon les informations rendues publiques, les déplacements aériens des représentants de la Ville ont entraîné l’émission de 185,28 tonnes d’équivalent CO2 en 2022. Avec le programme Carbone Scol’ERE, leur coût de compensation sera de 4 833,86 $ avant taxes.