Le maire discute d’environnement avec des jeunes du secondaire
Le maire de Québec, Bruno Marchand, est allé à la rencontre d’élèves de l’École secondaire privée Saint-Jean-Eudes pour discuter d’enjeux environnementaux. Pendant plus d’une heure, les adolescent(e)s ont pu échanger avec le premier magistrat de la Ville et la conseillère du district de Louis-XIV, Marie-Pierre Boucher.
Tout au long de la rencontre, tenue sous la forme d’une assemblée populaire, les jeunes ont démontré un intérêt marqué pour la question environnementale. Bien informés et articulés, les élèves présents ont questionné les deux élus municipaux sur des enjeux tels que les transports en commun, le projet de collecte des résidus alimentaires qui se met actuellement en branle dans la Capitale-Nationale, la qualité de l’eau, la protection de diverses zones et encore plus.
De son côté, le maire a encouragé les jeunes à être des acteurs de changement dans leurs milieux. «C’est à vous de rêver! Vous vous souvenez de cette phrase John F. Kennedy? On vous l’a enseigné? « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays! ». Vos politiciens doivent être meilleurs, c’est vrai. Vos communautés doivent être meilleures. Ne vous demandez pas ce que les autres doivent faire pour vous. Cette école, c’est la vôtre. Cette ville, c’est la vôtre. Faites-le! Le changement, ça ne vient pas avec tout le monde qui change en même temps. Ça vient avec des leaders qui proposent à d’autres de changer. Et ces gens-là se laissent influencer et changent. Vous n’avez pas besoin d’être 1000 pour que ça change! Vous avez besoin d’être quelques-uns qui croient en quelque chose et qui partagent leur vision», a-t-il mentionné devant la cinquantaine d’élèves qui s’étaient réunis dans l’auditorium de l’école.
Une rencontre appréciée de part et d’autre
Autant le maire que les élèves ont semblé avoir apprécié cette rencontre organisée en l’espace de quelques jours. M. Marchand se réjouissait d’ailleurs de voir les élèves qu’il a rencontrés être autant «allumés» face à la question des changements climatiques. «Je suis heureux de voir leur enthousiasme. C’est pour eux que le futur sera le plus impacté. Étant un peu plus vieux, on a moins d’années à vivre avec les changements climatiques. De les voir être mobilisés, de les voir souhaiter des actions, de les voir avoir des questions et d’avoir de l’anxiété [en raison de cet enjeu], ça démontre qu’ils sont en vie. Ça démontre qu’ils veulent et qu’ils n’abandonnent pas. Je veux qu’ils se disent qu’on est capable de faire des choses et de transformer cette communauté-là», a-t-il affirmé en mêlée de presse quelques minutes après la fin de la rencontre.
Chez les élèves, les cinq jeunes avec qui Métro a eu l’occasion de s’entretenir se disaient satisfaits des réponses apportées par le premier magistrat de la Ville. «C’était une belle discussion. J’ai aimé qu’il y ait plusieurs élèves qui sont impliqués, mais pas nécessairement dans nos comités spéciaux. Le maire était sympathique et à l’écoute. Il n’y avait pas de tabou et de jugement», a dit la ministre de l’Environnement du conseil étudiant, Maya Dubois (5e secondaire), appuyée par la présidente du conseil étudiant, Rosalie Arteau-Leclerc (5e secondaire). «Il renchérissait sur sa vie personnelle, donc on pouvait s’identifier à ce qu’il disait et mieux comprendre», ajoute celle qui occupe le rôle de ministre des Communications dans l’école, Ariane Gagné (4e secondaire). Même son de cloche chez Édouard Bélanger (5e secondaire) qui a souligné que «toutes les questions avaient été répondues» et chez Eddie Manai (5e secondaire) qui a qualifié la rencontre de «pertinente et inspirante».