Les homicides augmentent au Canada
Au Canada, 788 homicides ont été déclarés en 2021, soit 29 de plus que l’année précédente. Il s’agit d’une troisième augmentation consécutive depuis 2019.
Au Québec, le nombre d’homicides en 2021 est demeuré stable. On en a recensé 88, un de plus que l’année précédente. Le taux d’homicides a ainsi augmenté de 0,1% pour atteindre 1,02 homicide pour 100 000 habitants.
Le taux d’homicides attribuables à des gangs est le plus élevé depuis 2005, selon Statistique Canada. La police a déclaré 184 homicides attribuables à des gangs en 2021, ce qui représente près du quart (23%) de l’ensemble des homicides. En 2021, 33 homicides attribuables à des gangs de plus ont été commis comparativement à 2020, ce qui a donné lieu au taux le plus élevé (0,48 pour 100 000 habitants) enregistré au Canada depuis que des données comparables ont commencé à être recueillies en 2005.
Les armes à feu demeurent les armes les plus souvent utilisées pour commettre des homicides. En 2021, à l’échelle nationale, 40% des homicides étaient attribuables à l’utilisation d’une arme à feu, tandis que les armes pointues et les coups portés étaient en cause dans 32% et 17% des homicides, respectivement. Parmi les meurtres commis à l’aide d’une arme à feu, les armes de poing étaient le principal type d’arme à feu utilisé (57%); venaient ensuite les carabines et les fusils de chasse (26%).
Personnes racisées
Selon le document produit par Statistique Canada, 247 victimes d’homicide étaient des personnes racisées. Ce nombre représente 32% des 762 victimes pour lesquelles des renseignements sur les groupes racisés étaient disponibles. Parmi les personnes racisées victimes d’homicide, environ la moitié (49%) étaient noires, et près d’une victime sur cinq (19%) était sud-asiatique.
Finalement, le document nous apprend que 17% des victimes d’homicides ont été tuées par un conjoint ou un partenaire intime et que, parmi celles-ci, 76% étaient des femmes, tandis que 24% étaient des hommes. De plus, la proportion de femmes tuées par leur conjoint ou leur partenaire intime était environ sept fois plus élevée que celle des hommes victimes d’homicides (44% comparativement à 7%).