La CAQ promet un nouveau chèque, cette fois pour les aînés
«On a choisi, si la CAQ est élue, de bonifier l’aide qui est donnée à nos aînés», a lancé François Legault en marge d’un déplacement en Beauce. M. Legault promet encore une fois un chèque, d’une valeur d’au plus 2000 $ pour les personnes de 70 ans et plus dont le revenu est inférieur à 24 195 $.
Ce montant s’applique par personne. Ainsi, un couple d’aînés dont le revenu combiné est de 24 195 $ toucherait 4000 $. Ce montant s’applique jusqu’à un revenu de 65 195 $ en diminuant graduellement.
L’aide maximale actuelle est de 411 $ par personne.
«Des personnes retraitées se retrouvent avec une petite pension, quand ils en ont une, qui n’est pas indexée à l’inflation. C’est encore plus dur pour eux de faire face à cette crise. […] Femmes ou hommes, c’est eux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui. On a le devoir de les aider quand ça ne va pas bien», a déclaré le chef caquiste.
Selon la CAQ, ce soutien financier concernerait près de 1,1 million de Québécois. L’aide serait d’ailleurs rétroactive, a indiqué M. Legault, ce qui signifie que le chèque serait donné dès 2022. Il s’agit là d’un montant récurrent, qui coûterait 1,6 G$ par an au gouvernement.
Un «bouclier» contre l’inflation
Accompagné des candidats Samuel Poulin (Beauce-Sud), Luc Provençal (Beauce-Nord), et Stéphanie Lachance (Bellechasse), le premier ministre, qui portait alors sa casquette de dirigeant de parti en campagne, a ainsi dévoilé le «troisième volet» du «bouclier anti-inflation» que promet la CAQ.
Hier, il annonçait que s’il était réélu, le gouvernement sortant remettrait aux Québécois un chèque allant de 400 $ à 600 $. Une mesure de 3,5 M$, qui suivait un premier chèque envoyé à près de 6 millions de Québécois avec les retours d’impôt.
Interrogé sur le potentiel caractère «électoraliste» de cette promesse de campagne, François Legault rétorquait avoir le «devoir d’aider les Québécois à faire face à l’augmentation du coût [de la vie] exceptionnel» que connaît le pays.
Plusieurs de ses adversaires lui ont reproché de vouloir financer la baisse d’impôt promise avec 40% du Fonds des générations. Ce à quoi François Legault a répondu en rappelant les finances saines du Québec. Une situation que «pas beaucoup de pays ont la chance» d’avoir, a-t-il répliqué.