Danièle Henkel marraine des jeunes entrepreneurs locaux
ÉDUCATION. Pour la femme d’affaires de renom et membre de l’émission Dans l’œil du dragon, Danièle Henkel, il est primordial de soutenir la jeunesse entrepreneuriale et de l’aider à déployer son plein potentiel. Après tout, il s’agit de la future classe dirigeante du Québec de demain.
(Photo TC Media – François Cattapan)
‘est dans cette optique que la grande dame de l’industrie de la beauté et de l’esthétique s’est fait un devoir de passer récemment au Collège des Compagnons. Elle a prononcé une allocution, en plus d’assister au lancement des activités entrepreneuriales 2017-18 de l’établissement scolaire. Celle qui a accepté le titre de marraine du Comité de gouvernance entrepreneuriale de l’école secondaire de Sainte-Foy a pris soin de rencontrer chacun des participants à l’événement.
«Nous, les adultes, nous avons le devoir de donner l’exemple et de montrer aux jeunes que nous leur faisons confiance. Car, ils nous font vibrer. Ils ont de l’ambition et des idées plein la tête. Ils n’ont pas fini de nous surprendre et d’améliorer le monde que nous leur léguons», explique Danièle Henkel les yeux brillants d’admiration.
(Photo TC Media – François Cattapan)
Dans son approche avec la jeunesse locale, celle qui accepte le rôle de modèle reste très accessible et humble par rapport à son propre succès en affaires. On sent son estime et son empathie pour les jeunes qui osent lancer des projets et porter une cause. Elle n’est pas là pour impressionner, mais pour supporter et prouver que c’est possible de réussir. D’ailleurs, sa visite se déroulait sous le thème «Et si c’était toi».
«Quelle que soit leur passion, insiste Mme Henkel, ces entrepreneurs de demain ont tout ce qu’il faut pour accomplir leurs rêves. Souvent, tout ce dont ils ont besoin, c’est un petit coup de pouce pour les encadrer et les inciter à persévérer. C’est justement le but de ma présence ici en tant que marraine. Je veux leur dire d’oser dans tous les domaines. Car, entreprendre, ce n’est pas juste en affaires. On entreprend d’abord et avant tout sa vie. Même si on ne devient pas patron, le vécu et le partage d’expériences vont nous apporter des valeurs fondamentales d’entraide, de dépassement et de respect.»
Volet éducatif
Cette complicité développée avec une mentore telle Danièle Henkel s’avère très appréciée par la directrice du Collège des Compagnons. Christine Garcia voit d’un très bon œil le volet éducatif de cette association. La marraine des entrepreneurs en herbe contribue à mousser et à encourager l’ouverture d’esprit et l’émancipation des jeunes dans leur parcours d’apprentissage. «À l’étape de leur conception identitaire, estime-t-elle, la richesse de ces contacts va les suivre et leur servir toute leur vie.»
(Photo TC Media – François Cattapan)
Pour Mme Garcia, l’intérêt réside aussi dans le fait que ce mentorat ne vise pas que des objectifs commerciaux ou mercantiles. «C’est beaucoup plus large que ça, assure-t-elle. Mme Henkel partage nos valeurs pour une formation élargie. Le but consiste à aider les jeunes à prendre leur place dans la société et à développer leurs compétences non seulement en affaires, mais aussi en arts, en sports, en actions communautaires, ou même en environnement.»
Comme en convient la directrice des Compagnons, «accompagner les jeunes dans ce qu’ils entreprennent, ça ne signifie pas les pousser ou les tirer, mais bien davantage allonger le pas pour marcher à leur côté». Quand, en plus, ils peuvent le faire en se sentant admirés et soutenus par une personnalité crédible comme la dragonne Danièle Henkel, on peut penser que l’élément motivation s’en trouve décuplé.
TC Media