Impatience citoyenne dans le dossier Anacolor
ENVIRONNEMENT. Malgré une première rencontre avec le ministre responsable de la Capitale, Sébastien Proulx, les membres du Regroupement citoyen pour la qualité de l’air à Cap-Rouge montrent des signes d’impatience. Pour eux, l’heure est aux solutions pour régler les problèmes d’émanations qui persistent dans le voisinage de l’usine de peinture Anacolor.
(Photo TC Media – Archives)
Ils ont profité de l’entretien avec l’élu provincial pour rappeler la promesse de déménager l’entreprise faite par le premier ministre durant l’élection partielle dans Louis-Hébert. Ceux-ci sont toutefois ressortis déçus de voir le ministre Proulx rester vague et, surtout, ne pouvoir fixer d’échéancier pour régler le dossier définitivement.
«Nous apprécions que M. Proulx soit chargé du dossier, car il s’agit d’un rouage important du gouvernement. Cependant, nous attendons qu’il s’active auprès des intervenants et ministères concernés, dont ceux de l’Environnement et de l’Économie. La promesse de relocalisation date déjà d’un mois et demi», commente Zeina Constantin, porte-parole du regroupement citoyen.
Du côté du gouvernement provincial, on réitère que les démarches se poursuivent afin de résoudre le problème. Reste à savoir s’il faudra patienter jusqu’au prochain budget printanier pour officialiser une annonce, ou si la situation persistera jusqu’à devenir un enjeu de la campagne électorale de l’automne prochain.
Autre non-conformité
Entre temps, le regroupement citoyen remarque qu’Anacolor a reçu, le mois dernier, un 10e avis de non-conformité de la part du ministère de l’Environnement. Celui-ci concernait un dépassement des heures d’exploitation prévues au permis de la compagnie. De plus, les résidents déplorent toujours des problèmes récurrents d’odeur.
TC Media