Une succursale sur la rue du Campanile: un nouveau défi pour la Coop de Ste-Foy
ÉPICERIE. Après 40 ans d’opération et l’adhésion de plus de 17 000 membres, voilà le temps pour la Coop de Ste-Foy de relever un nouveau défi, l’opération d’une nouvelle succursale IGA sur la rue du Campanile. Un investissement important pour le cheminement de la coopérative puisqu’elle renforce sa présence dans le secteur.
En effet, Sobeys a proposé, en octobre dernier, le local de la rue du Campanile à la Coop de Ste-Foy, qui opère déjà le IGA Extra de la Place Quatre-Bourgeois. Un défi qui arrive à point pour la coopérative qui accumule les honneurs depuis quelques années.
Après avoir été nommée «coopérative par excellence» voilà qu’en 2014, la Coop de Ste-Foy remporte le premier prix dans la catégorie Implication dans le milieu au Gala découvertes coopératives du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM).
Un prix qui reflète bien la ligne de pensée de la coopérative estime Huguette Lamontagne, présidente du conseil d’administration.
«Ce projet démontre bien que la Coop se positionne comme un leader économique, et ce, tout en favorisant l’enrichissement collectif de nos membres. On veut que les gens développent un sentiment d’appartenance envers leur épicerie et qu’ils participent à sa réussite», dit-elle confiante du succès de l’épicerie.
«Plusieurs chaînes ont soumis leur candidature, mais je crois que les gens gagnent à ce que l’épicerie qui s’installe dans le quartier soit une coopérative. Depuis 15 ans, les membres de la Coop de Ste-Foy reçoivent chaque année une ristourne équivalant à une semaine d’épicerie et cela ne changera pas du jour au lendemain», ajoute Raymond Lapointe, directeur général de la Coop de Ste-Foy.
Bien que l’ouverture de cette nouvelle succursale nécessite un investissement important de 3M$, le directeur général de la Coop de Ste-Foy est sûr que la coopérative a pris la bonne décision.
«Cela coute cher, mais je peux vous dire que les gens du quartier vont être fiers de leur épicerie. On n’investit pas 3M$ pour vendre uniquement des pintes de lait, lance-t-il en riant. La population avoisinante attend notre arrivée avec impatience. Le projet est bien accueilli, que pouvons-nous demander de mieux.»
Une équipe solide
La clé de la réussite dans tout cela, c’est certainement le bagage qu’a accumulé la coopérative depuis 40 ans. «On est une entreprise mature. Même si cela prend quelque temps avant que l’épicerie soit rentable, nous serons patients. En 1995, ce n’était pas facile pour la Coop, mais regardez où nous sommes rendus maintenant. Il faut continuer de croire et l’important c’est d’offrir de bons services à la population», soutient-il.
De plus, Raymond Lapointe peut compter sur une équipe déjà qualifiée. «Ce qui est plaisant, c’est que 90% des gérants du IGA sur la rue Campanile proviendront de l’interne. C’est encourageant de voir que nous avons une relève, cela assure notre réussite à long terme», conclut-il.