Le Grand Défi Pierre Lavoie: prêcher par l’exemple
Quelque chose comme de la dévotion. À l’activité physique, aux jeunes, à son école, à son rôle de professeur d’éducation physique. Autant de raisons qui ont motivé Patrick Perreault à poser sa candidature pour participer au Grand Défi Pierre Lavoie (GDPL). «Un vœu dans le ciel», dira celui qui a été exaucé.
À voir: Patrick Perreault sur le Grand Défi Pierre Lavoie.
Il y a en effet beaucoup d’appelés, mais peu d’élus pour le GDPL. 200 équipes, 1000 places disponibles, cela ne fait pas le poids devant la popularité grandissante de l’événement cycliste qui, du 12 au 15 juin prochain, connaîtra sa sixième édition.
Patrick Perreault, lui, roulera pour l’équipe de la Fédération des éducateurs physiques du Québec (FEEPEQ), avec quatre coéquipiers de l’extérieur de Québec. À sa connaissance, d’ailleurs, il sera l’un des rares enseignants de la région à prendre le départ de ce 1000 km tant prisé, qui s’échelonne du Saguenay-Lac-Saint-Jean à Montréal. Quelque 60 h d’affilée à se relayer les uns les autres dans un peloton mené par Pierre Lavoie, athlète engagé pour la cause des maladies héréditaires orphelines – mais aussi, plus généralement, pour la promotion de saines habitudes de vie.
Inculquer le plaisir de bouger
La promotion de saines habitudes de vie, Patrick Perreault s’en fait quotidiennement le porte-étendard à l’école de l’Escalade où il enseigne. Cycliste aguerri – il participe à au moins deux compétitions par année, avec des résultats qui le classent dans l’élite de la région de Québec –, il s’est senti interpellé moins par le défi physique en lui-même que par la philosophie derrière l’événement.
«Le goût premier, oui, c’est de participer à l’aventure, parce que c’est magique, il y a de l’énergie, il paraît qu’il y a des gens sur le trottoir qui applaudissent. Mais c’est surtout pour mousser le sport et la santé auprès des jeunes. Montrer qu’on peut faire sortir « l’éduc » du gymnase», explique le résident de Lac-Beauport, qui accorde ses gestes à son discours. Participer au GDPL, c’est, donc, prêcher par l’exemple.
Sa participation l’amènera d’ailleurs à organiser des activités en conséquence auprès des jeunes, dont un cycl-o-thon en mai. Au passage, cela pourra lui permettre d’ajouter quelques sous à la cagnotte qu’il remettra à l’école de l’Escalade, le GDPL s’accompagnant, pour les participants, d’une collecte de fonds dont les profits sont versés à l’école de leur choix pour l’achat d’équipement sportif ou pour des projets liés aux saines habitudes de vie.
Belle façon de boucler la boucle sur cet événement dont l’origine se confond avec sa finalité – la promotion d’un mode de vie équilibré. Encore que, pour Patrick Perreault, la boucle ne sera pas tout à fait bouclée: il parle déjà de récidiver l’an prochain, comme capitaine de son équipe…
Si c’est bon pour l’Alaska…
Patrick Perreault est un passionné de vélo au point d’être l’un des rares privilégiés, au Québec, à posséder un «fatbike», un vélo de montagne d’hiver. Conçu en Alaska, il est doté de pneus et de jantes surdimensionnés qui permettent de rouler sur des sols instables comme la neige et le sable. Peu d’exemplaires sont disponibles au Québec à ce jour, mais le cycliste voit un potentiel de développement pour ce «nouveau» sport d’hiver.
Commanditaires
Si le défi physique ne lui fait pas peur, Patrick Perreault avoue que sa plus grande crainte à l’idée de participer au Grand Défi Pierre Lavoie, c’est la collecte de fonds. Aussi tient-il à remercier les entreprises qui lui ont donné un coup de pouce financier – des sous qui reviendront à l’école de l’Escalade:
– Caisse populaire de Charlesbourg
– Génétik Sports
– Habitation canadienne
– Groupe VRSB arpenteurs-géomètres
– Syndicat de l’enseignement de la région de Québec (SERQ)
– Groupe Coulombe Assurances
– Clinique SOMA
– Procolor Charlesbourg
– Transmission Charlesbourg inc.
– Granite Groupe Solutions
– M4 architecture
– Robotik
– IGA les Sources
Membre du Groupe Québec Hebdo