Connaissances, A+ et trois points pour les sœurs Champagne

Catherine Champagne (gauche) et sa sœur Marie-Pier (droite) ont avoué avoir déjà eu de la difficulté dans une matière: l’anglais de secondaire un pour la première et la chimie pour l’autre. Photo Métro Média – Jean Carrier Photo:

ÉDUCATION. L’excellence sur les bancs d’école et sur le terrain de basketball n’a jamais amené de réflexion pour Marie-Pier Champagne et sa sœur Catherine. Un processus normal pour les deux sœurs qui repoussent la notion d’étudiant-athlète à un autre niveau avec des résultats scolaires franchement impressionnants. Une exigence initiée très tôt par leurs parents. 

«Il y avait une règle quand on était jeune. Il fallait être au-dessus de la moyenne dans nos différentes matières académiques si l’on voulait faire du sport», explique la plus jeune sœur Catherine âgée de 19 ans, qui joue pour les Dynamiques de Sainte-Foy en basketball collégial division un.

Marie-Pier avoue qu’elle aurait beaucoup aimé pouvoir jouer dans la même formation que sa petite sœur Catherine. Photo Métro Média – Jean Carrier

«Cela peut sembler banal, mais quand tu joues au soccer, rugby, hockey, natation et basketball et que le sport occupe une grande partie de ton temps, tu ne veux simplement pas t’en priver. Nos parents n’ont jamais eu à se rendre jusque-là, mais on sait qu’ils auraient été capables de le faire», précise la sœur aînée Marie-Pier qui vient de remporter le trophée Jean-Marie de Koninck du Mérite académique, le seul prix attribué en cette année pandémique lors du gala Rouge et Or.

Étudiantes exceptionnelles

Marie-Pier Champagne a connu à l’automne une session parfaite en maintenant la plus haute moyenne possible 4,33 au doctorat en Aménagement du territoire et développement régional. Cela représente simplement une avalanche de A+. Elle est une rare membre du Rouge et Or à avoir terminé un baccalauréat et une maîtrise tout en pratiquant son sport favori. Elle fait également partie de la sélection académique toute canadienne du USPORTS.

«C’est certain que c’est plaisant de recevoir un prix qui met la lumière sur la réussite scolaire. C’est un rare point positif de la crise sanitaire. Cependant, j’ai vraiment hâte de reprendre le sport. J’ai hâte de revoir mes coéquipières et amies parce que ce n’est pas la même chose à distance. Je me suis rabattue encore plus sur mes études dans la dernière année. Même mes parents trouvent que j’étudie trop!»

Sa sœur Catherine n’est pas en reste, elle a reçu le mérite académique de son équipe en maintenant une moyenne de 95,25% en sciences naturelles. Elle souhaite poursuivre possiblement des études en médecine pour devenir anesthésiste.

«Tu travailles pour avoir des bonnes notes et tu te dis que tu peux faire mieux. Ça devient contagieux et t’essaies de toujours t’améliorer. C’est plaisant de recevoir ta note dans les 90% et te rendre compte que tu es 20% au-dessus de la moyenne de ta classe. Ça fait du bien à l’estime de soi», mentionne la jeune basketteuse qui aimerait bien poursuivre sa carrière à l’Université Laval après son stage collégial.

Des parents présents

L’ailière du Rouge et Or, qui possède encore une année d’éligibilité, avoue que ses parents ont joué un rôle important dans son développement. «On est une famille tissée serrée. Mes parents se sont toujours débrouillés pour être présents à nos parties. Tu vois les sacrifices qu’ils ont faits pour toi et d’une certaine façon, tu veux les rendre fiers.»

Pour Catherine, malgré le risque de moquerie causée par cette révélation, elle donne du crédit à sa sœur aînée pour son développement. «J’imagine qu’on peut dire qu’elle a été un modèle. Elle a toujours travaillé fort en classe et sur le terrain de basketball. J’ai admiré le fait qu’elle puisse faire la transition d’un plus petit programme collégial comme Mérici au calibre universitaire.»

Pas une coïncidence

Pour ceux qui pensent que le succès académique des sœurs Champagne est le fruit du hasard, sachez qu’il existe une autre sœur qui joue pour le programme de rugby du Rouge et Or. Audrey Champagne a été sélectionnée sur l’équipe d’étoiles du RSEQ comme centre à sa première saison en plus de mériter une place sur l’équipe d’étoiles académique toute canadienne.

Les deux sœurs n’ont plus l’occasion de s’affronter sur le court de basketball puisque Marie-Pier a quitté le domicile familial. Photo Métro Média – Jean Carrier

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