Un terminus aux allures européennes pour le 804?
Le Conseil de quartier Des Châtels se penche depuis quelques semaines sur la situation du boulevard de l’Ormière ainsi que le futur terminus du 804, qui remplacera le circuit 87 dans les prochaines années. Le Conseil demande à ce que la Ville de Québec et le Réseau de transport de la capitale (RTC) considèrent un plan d’aménagement conçu par des finissants à la maîtrise de l’École d’architecture de l’Université Laval, plan qui met l’emphase entre autres sur le terminus qu’on projette de construire à l’angle de la rue Racine et du boulevard de l’Ormière.
Bien que les plans avancent des idées précises pour une prochaine réfection de l’artère l’Ormière, c’est surtout les concepts généraux qui intéressent le Conseil de quartier. Pour ces derniers, il est important qu’une place de choix soit faite au futur terminus, afin de vitaliser ce secteur et le rendre plus accueillant pour les piétons ainsi que tout utilisateur du futur métrobus 804. Car selon le résultat des études faites par les étudiants, le secteur dessert bien les automobilistes, mais laisse peu de place aux piétons.
Pour Marius Plante et Jean L. Lefebvre, il importe de ne pas reproduire ce qui s’est fait plus au sud, au terminus Les Saules, où les piétons et autobus se croisent parfois dangereusement. Pour ce faire, le Conseil désire que le boulevard soit repensé dans ce secteur, afin de pouvoir accueillir un terminus de type gare, avec passerelles et tous les éléments pouvant assurer la sécurité des usagers, au lieu d’un simple stationnement d’autobus. Un terminus aux allures européennes, quoi.
Les deux membres du Conseil de quartier imaginent d’ailleurs un lieu aménagé, avec un parc-o-bus, où les usagers pourraient faire leurs emplettes dans un petit complexe commercial de proximité intégré à cette gare, où les commerçants du secteur auraient leur place et une vitrine bien à eux.
Bien que certains commerçants ne voient pas l’arrivée du terminus d’un bon œil, MM. Plante et Lefebvre considèrent que ceux-ci pourraient profiter d’un achalandage accru.
Pour ces derniers, il est important que la Ville fasse des pressions sur le RTC afin que ceux-ci considèrent le plan, ou du moins les concepts novateurs que les étudiants ont élaborés.