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«Un très beau défi» contre les Mooseheads

Les joueurs des Remparts de Québec auront «un très beau défi» à relever en affrontant les Mooseheads d’Halifax en finale de la LHJMQ, estime l’entraîneur-chef Patrick Roy. Lundi, la formation s’est entraînée pour la première fois depuis qu’elle connaît son adversaire pour l’ultime série en vue d’obtenir le Trophée Gilles-Courteau.

Pour le grand patron des diables rouges, les joueurs doivent simplement transposer l’implication qu’ils ont eue lors de cette séance d’entraînement dans les matchs de la finale. «J’ai toujours cru qu’on jouait comme on pratique. Alors, si on continue de faire les bonnes choses dans les séances d’entraînement et qu’on applique bien chacun des détails sur lesquels on travaille dans les pratiques, ça devrait bien aller. Ce que j’ai aimé aujourd’hui, c’est que nous avons été en mesure de maintenir notre intensité pendant 55-60 minutes. C’est ça que je voulais voir, s’ils allaient casser quelque part durant la pratique», a mentionné Roy près du vestiaire des Remparts.

En affirmant que les Mooseheads méritaient «tout [son] respect» après leur remontée dans leur série face au Phoenix, Patrick Roy a encensé l’alignement de ses futurs adversaires. «Je m’attends à une bonne série, au même titre que lorsqu’on a affronté l’Ile-du-Prince-Éoudard, Rimouski ou Gatineau. Ils ont beaucoup de profondeur, trois bonnes paires de défenseurs et un gardien qui joue du très bon hockey présentement. On s’attend à un très beau défi. Ils ont marqué beaucoup de buts cette année et ils sont axés sur la relance. Ils sont excellents en entrée de zone et ils ont de bonnes habiletés offensives», a-t-il analysé.

Le son de cloche était le même dans le vestiaire. Pour l’attaquant Nathan Gaucher, les deux formations «se ressemblent un petit peu» puisqu’ils peuvent compter sur de bonnes défensives et «une attaque bien armée». De son côté, Zachary Bolduc rappelait que les Remparts ont perdu les deux rencontres opposant les deux formations cette saison. «Il faudra être prêt et sortir de notre zone de confort. Leur gardien est en confiance. Il faudra bien lancer au filet et de créer du trafic devant lui. On devra aussi être capable de jouer des matchs de 1-0 comme ils l’ont fait hier soir», a-t-il indiqué.

Une fièvre des séries plus importante qu’en 2006?

La vente rapide des 36 500 billets disponibles pour les deux premiers matchs de la série continuait de faire jaser au Centre Vidéotron lundi matin. Pour Patrick Roy qui a aussi vécu la finale de 2006 et la conquête de la Coupe Memorial la même année, la fièvre des séries que vit présentement Québec pourrait même être plus importante qu’à l’époque. «Il y avait une frénésie évidente en 2006, mais cette année, il y a quelque chose de magique qui se passe. De voir comment les gens trippent présentement, c’est l’fun pour nos joueurs et c’est l’fun pour tout le monde. C’est sur que c’est une source de motivation supplémentaire», a-t-il laissé entendre.

Au-delà de la vitesse à laquelle les billets se sont écoulés lors de leur mise en vente vendredi dernier, les joueurs disent aussi ressentir l’engouement lorsqu’ils sortent en ville. «J’étais au restaurant hier avec quelques gars. Les gens nous interpellaient pour nous souhaiter bonne chance et nous encourager!», a notamment raconté Zachary Bolduc. Ses coéquipiers Nathan Gaucher et William Rousseau ont dit avoir vécu la même expérience sur un terrain de golf ou en circulant aux Galeries de la Capitale.

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