Certains loisirs et sports extérieurs ont pu tirer avantage de la longue période de restriction des contacts que l’humanité vient de traverser. Cela semble être le cas notamment pour la pratique du golf qui a connu un regain d’intérêt auprès des personnes désireuses de se changer les idées tout en s’activant en plein air. Du moins, cette réalité se vérifie du côté des clubs de l’ouest du territoire de Québec.
Au Club de golf de Cap-Rouge, on se réjouit d’avoir connu une autre excellente saison estivale. Cette tendance encourageante se maintient depuis le début des années 2020. Comme l’an dernier, on prévoit fracasser la barre des 30 000 parties jouées, ce qui s’avère un bon indicateur de la pérennité des opérations. Cette popularité accrue n’est certes pas étrangère à l’attrait des loisirs extérieurs plus accessibles durant le confinement imposé par la pandémie.
«En effet, le golf a connu une certaine renaissance et a maintenu ce niveau supérieur depuis deux ans. Je crois que c’est surtout en raison de la menace d’une nouvelle vague de Covid que cette tendance s’est maintenue cet été. Il faut toutefois s’attendre à ce que cette tendance s’atténue quelque peu avec l’ouverture des frontières et les voyages qui regagneront en popularité», observe Marc Gélinas, directeur général du Club de golf de Cap-Rouge.
Même son de cloche du côté du Golf L’Albatros, où on vient de connaître un été formidable. «Avec les craintes résiduelles que provoque la crise sanitaire, les gens actifs se tournent davantage vers les loisirs et sports extérieurs. C’est la façon la plus simple et efficace pour plusieurs d’assouvir leur besoin de sortir au grand air. On voit même davantage de débutants sur nos allées, ce qui s’annonce très prometteur», renchérit Guy Robichaud, président du club situé près de l’aéroport Jean-Lesage.
Effet inflationniste
Cette progression encourageante sera-t-elle freinée par l’inflation qui n’épargne aucun secteur de l’économie depuis les derniers mois? Les deux gestionnaires de golf n’écartent pas cette éventualité inéluctable. Les coûts des équipements, de la machinerie, du carburant, des matériaux et des salaires sont à la hausse et ont un impact sur les finances. La réalité est similaire partout. Le consommateur doit s’attendre à payer sa part des coûts d’exploitation afin d’assurer la viabilité de son club de golf.