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Le deux tiers des citoyens de Québec veut une équipe professionnelle de soccer

La popularité grandissante du soccer au Québec continue de faire ses preuves. Selon un nouveau sondage Léger mené pour le compte de Soccer Québec et de l’Association régionale de soccer de Québec (ARSQ), le deux tiers des résidents de la région métropolitaine de recensement de Québec se disent favorables à ce qu’une franchise de la Première ligue canadienne (PLC) voit le jour dans la région.

Cette ligue professionnelle de soccer a été créée en 2019 et compte huit équipes dans ses rangs. Une neuvième s’y joindra l’an prochain du côté de Vancouver. «Notre constat, c’est qu’il n’y a pas d’équipe à Québec. On sentait qu’il y avait un peu d’intérêt à gauche et à droite. Alors, on a mis sur pied un groupe de travail dans le but de favoriser la venue d’une équipe dans la province et à Québec. Plus d’une trentaine de joueurs québécois jouent dans cette ligue-là, alors on pense que c’est un peu un non-sens de ne pas avoir d’équipe ici», explique Mathieu Chamberland, directeur général de Soccer Québec, lorsqu’on lui demande pourquoi cette étude a été commandée. «La région de Québec est celle où on compte le plus grand nombre de joueurs dans la province, alors on pense qu’elle est mûre pour avoir une équipe professionnelle», ajoute-t-il.

Ainsi, 64 % des résidents de Québec se sont dit favorable à ce que la ville de Québec accueille une franchise de la PLC. Cette proportion passe à 76% chez les résidents de l’arrondissement de La Cité-Limoilou. Selon les données détaillées, ce sont les 18-34 ans qui sont le plus en faveur d’une telle équipe. Les répondants de cette tranche d’âge se disent favorables au projet à 70% alors que seulement 60% des 55 ans et plus appuient l’idée.

Le sondage a été réalisé auprès de 1002 répondants dans la région métropolitaine de recensement de Québec. Sa marge d’erreur est de 3,1%, et ce, 19 fois sur 20.

Un niveau de jeu élevé

Selon M. Chamberland, les matchs de ce circuit accueillent en moyenne 3000 spectateurs. Toutefois, certains marchés comme Halifax, Hamilton ou Calgary connaissent de meilleurs succès d’assistance. «On prétend qu’à Québec, nous serions capable de rivaliser», indique-t-il sans toutefois s’avancer sur un lieu où les matchs pourraient être présenté.

Quant au niveau de jeu, le directeur général de Soccer Québec assure que le circuit présente un spectacle de qualité. «Ce sont des équipes qui jouent des compétitions contre les équipes de la MLS [Major League Soccer] au championnat canadien. Elles peuvent également se classer en CONCACAF [Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes]. Bien que ce soit une ligue canadienne qui en est à ses débuts, comparativement à la MLS qui couvre tout le territoire nord-américain, ce qu’on constate sur le terrain, c’est que ça se passe bien. On a vu des équipes de la PLC sortir des équipes de la MLS en championnat canadien», raconte-t-il.

Bien que le niveau de jeu soit élevé, pas question de salaires faramineux comme c’est le cas dans d’autres sports. «Chaque équipe a un plafond salarial de 1,2 M$, et ça inclut l’ensemble des joueurs et du personnel technique», détaille M. Chamberland.

Besoin d’un investisseur privé

Bien que Soccer Québec et l’ARSQ pilotent actuellement le projet et le groupe de travail, les deux organisations ne seront pas des investisseurs dans le projet de franchise. «Pour nous, il n’est pas question d’être propriétaire ou d’investir dans le projet. On parle actuellement avec le milieu des affaires à Québec. Pour l’instant, il est trop tôt pour dire que des gens se commettent, mais on sent qu’il y a assurément un intérêt», mentionne M. Chamberland.

Les résultats positifs du sondage permettent cependant à Soccer Québec, à l’ARSQ ainsi qu’au groupe de travail de se pencher sur une proposition de plan d’affaires, précise le DG de Soccer Québec.

Les équipes de la Première Ligue Canadienne

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