Des VTT électriques au Centre récréotouristique des Hautes Terres

Pour sa première année d’opération, le Centre récréotouristique des Hautes Terres à Sainte-Brigitte-de-Laval a fait l’acquisition de huit VTT électriques. Les usagers peuvent les louer et explorer les sentiers qui ont été aménagés dans la Montagne à Deux Têtes. Métro a récemment fait l’essai de ces machines en compagnie du directeur général de l’OBNL, Jean-François Boivin.

Avant même de s’installer au volant et de s’aventurer dans le parcours de quatre kilomètres aménagé au sud du chemin Auclair, Jean-François nous remet notre casque. Puis, vient le moment de faire connaissance avec le fonctionnement du véhicule. Premier constat en démarrant le moteur : le silence règne! Deuxième constat : on se demande si on a réellement démarré la machine tellement il n’y pas de vibration.

Un circuit découverte

Et on part! Tout au long du parcours, M. Boivin nous explique qu’il souhaite faire un «circuit découverte». Notre premier arrêt à environ 200 mètres du point de départ nous amène à un endroit qu’il appelle «Le Deltaplane». Selon lui, on pratiquait ce sport à cet emplacement à une autre époque. À une altitude de 500 mètres, l’endroit offre un point de vue à couper le souffle sur Sainte-Brigitte-de-Laval. Les couleurs automnales rendent le spectacle encore plus fascinant.

«On va installer des codes QR le long du parcours. Ils vont rediriger les visiteurs vers des vidéos qui expliqueront ce qu’on est en train de voir», confie le directeur général du centre. Cette proposition sera d’ailleurs fort pertinente vers la fin du parcours où on retrouve des vestiges en marge du sentier. Au moment de notre passage, il fallait s’aventurer dans la forêt pour y accéder, mais M. Boivin nous a expliqué qu’il comptait bien les mettre en valeur prochainement. «On voit des digues de roches et les fondations d’une maison. Il y a aussi de vieux outils et des roues de charrette», décrit-il. Lors de notre rencontre, il n’était toutefois pas en mesure de dire avec certitude ce dont il s’agit. Selon ses informations préliminaires, ces vestiges pourraient dater du 19e siècle.

Comme l’activité se tient en pleine forêt, il n’est pas impossible de rencontrer diverses espèces animales. Pour notre part, nous avons dû nous contenter d’écureuils et d’oiseaux. Cependant, notre hôte nous assure qu’il a vu des traces de présence d’espèces plus impressionnantes. «Quand on ouvrait les sentiers, il y avait des crottes d’orignaux à profusion. Un matin, très tôt, j’ai aussi croisé un ours sur le chemin Auclair pendant que j’étais dans ma voiture», dit-il.

L’investissement pour l’achat des huit véhicules représente environ 160 000 $. Le fournisseur Polaris les a livrés vers la fin de l’été. L’an prochain, une seconde piste d’environ cinq kilomètres sera ouverte du côté nord du chemin Auclair. Pendant l’hiver, les sentiers serviront aux amateurs de fatbikes.

Pour connaitre les modalités de location, consultez le site web du Centre récréotouristique des Hautes Terres au crdht.com.