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Course de BMX, une déception motivante au Projet Rock Hill

Par cet article, Riley Meyer-Clément espère valoriser et donner une meilleure exposition à son sport, le BMX, qu’il juge négligé en comparaison aux autres compétitions cyclistes. Photo: Photo gracieuseté

Un voyage en Caroline du Sud inaugure le début de la saison 2022 pour Riley Meyer-Clément, notre seul compétiteur élite en BMX de course de la région. Après deux ans de pandémie, le retour en piste n’est pas sans défis pour le résident de Boischatel ; le projet Rock  Hill a été l’occasion, pour lui et quatre autres membres de l’équipe du Québec, de se mettre à l’épreuve sur une piste de calibre international.

«Même si c’est pas le début de saison que j’espérais, c’est pas ça qui va me décourager», déclare l’athlète qui n’a pas réussi à passer les qualifications. «J’ai connu d’autres déceptions bien pires dans le passé et ça ne m’a pas arrêté. Même si je dois avouer que ça laisse un goût amer.»

«Ce feeling dans l’estomac c’est de quoi me motiver. J’ai hâte de remonter sur mon bike et de m’en débarrasser. Donc, c’est vraiment frustrant de voir la température jouer contre nous et les pistes encore inaccessibles avant un bon bout de temps», confie-t-il. Pourtant, il déclare que les contraintes qu’impose le climat québécois ne sont pas un réel désavantage. Hors saison, il en profite pour évaluer ses faiblesses et ce qu’il a à améliorer avant de retourner en piste.

De mois en mois, il travaille sur les différents aspects de son sport. En début d’année, il prépare sa force physique en salle de musculation. En février, sa puissance. En mars, sa rapidité. «Le défi c’est de trouver l’équilibre, parce que si tu es trop fort, tu perds en fluidité», déclare-t-il à titre d’exemple, expliquant que les pistes sont de plus en plus techniques et que la force ou la vélocité à eux seuls ne permettent pas de triompher.

Dans les mois qui ont précédé la compétition, ses résultats en entraînement ont notablement augmenté. «C’est ça qui a boosté mes attentes, mais la compétition a été rude et les conditions météo loin d’être idéales», déclare le pilote de BMX qui n’était pas monté sur son vélo depuis quatre mois.

«Il y a une bonne différence entre se sentir bien et à l’aise sur son BMX et se sentir race ready, confiant avec le couteau entre les dents. Même si c’est sur la piste que je me sens le mieux, il y a toujours un moment d’adaptation avant de revenir au top de sa forme», précise le jeune homme de 23 ans qui doit également s’ajuster à un départ d’une butte de huit mètres de niveau international. «Comparé à celles de cinq mètres qu’on a au Québec, ça fait des départs vraiment différents. On passe de zéro à 60 ou 70km/h en deux secondes».

Cette compétition aura permis à Riley Meyer-Clément de se préparer pour la Coupe du Monde qui se tiendra à la fin mai en Europe ; événement qui sera l’occasion pour lui de se démarquer dans l’objectif d’être retenu pour l’équipe canadienne qui se rendra à Nantes à l’occasion du Championnat du monde de BMX racing.

 

 

 

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