Mathieu Bertrand nommé responsable du recrutement du Rouge et Or

Le coordonnateur des unités spéciales, Mathieu Bertrand, succède à Glen Constantin à la tête du recrutement du programme de football du Rouge et Or de l’Université Laval. L’organisation a annoncé la nomination de son ancien quart-arrière dans ses nouvelles fonctions, jeudi.

«C’est une grande fierté pour moi d’avoir mérité la confiance de l’organisation pour occuper ce nouveau rôle. Je compte mettre à profit ma connaissance du milieu du football collégial pour attirer les meilleurs joueurs de la région», affirme le nouveau grand manitou du développement des joueurs.

Pour sa part, l’entraineur-chef de l’équipe avoue que «c’était une décision évidente à prendre» d’abandonner une responsabilité qui lui incombe depuis son arrivée avec la formation lavalloise. «C’est un rôle très exigeant qui demande de plus en plus de temps et d’efforts puisqu’il y a de plus en plus de programmes de qualité au Québec. J’aime accomplir cette tâche-là, mais je ne veux pas le faire au détriment de mes autres fonctions. Je travaille surtout à l’amélioration constante de notre programme de football», explique Glen Constantin.

Le président du Rouge et Or football, Jacques Tanguay, abonde dans le même sens que son entraîneur d’expérience. «Glen jouit probablement de la meilleure réputation dans le football universitaire canadien et on compte de plus en plus la mettre à profit. Le fait de laisser quelqu’un de la trempe de Mathieu Bertrand s’occuper du recrutement va nous permettre de se concentrer sur le rayonnement global du programme.»

Appartenance

Mathieu Bertrand a reçu d’autres offres d’emploi dans le monde du football au cours des derniers mois. Il les a toutes déclinées pour la même raison. «Je ne me voyais pas quitter l’Université Laval et la région de Québec. C’est une fierté pour moi de faire partie du meilleur programme de football au Canada et je compte bien y rester», confie celui qui a évolué au poste de quart-arrière sous le casque doré, entre 1998 et 2003.

«Il faut continuer à préparer la relève et c’est le premier geste plus concret qu’on fait dans ce sens-là. Le Rouge et Or c’est une grande famille et c’est avec des plus jeunes qui en font déjà partie comme Mathieu qu’on va faire durer la tradition d’excellence.»

– Glen Constantin

Le nouveau responsable compte mettre en place une stratégie de recrutement qui vise tout bonnement à «trouver et attirer les meilleurs joueurs qui évoluent sur le territoire québécois». Sa nouvelle structure de développement ne cherchera pas seulement à pister les footballeurs les plus talentueux, mais bien de jeunes hommes aux forces variées.

«Dans une équipe de football, ça prend toutes sortes de personnalités. Nous voulons un programme solide, avec des leaders, des travaillants, des «tough», mais aussi des joueurs spectaculaires et créatifs. On est à Québec, on a la chance d’avoir des partisans parmi les meilleurs au pays et il faut leur offrir un spectacle complet», poursuit-il.

Collaboration

L’ancien centre-arrière des Eskimos d’Edmonton de la Ligue canadienne de football (LCF) compte mettre à profit ses excellentes relations avec une multitude d’entraîneurs de programmes collégiaux québécois. «Ce sont des gens passionnés qui connaissent leur sport et qui ont une relation privilégiée avec les jeunes. On doit bâtir une relation de confiance avec eux pour apprendre tout ce qu’il y a savoir sur un joueur sur et hors du terrain.»

Il dit également vouloir maximiser les forces de tous ceux qui l’appuieront dans ses nouvelles fonctions pour créer un environnement de calibre professionnel. «Par exemple, je sais que l’une des plus grandes compétences de [l’entraîneur de la ligne offensive] Carl Brennan est la structure, alors c’est lui qui est en charge de ce volet là de notre stratégie» illustre le colosse de 6 pieds 3 pouces.

Attrayant

Les premiers mots qui viennent en tête de Glen Constantin pour décrire son successeur au recrutement sont «fierté et charisme». D’après lui, Mathieu Bertrand bénéficie de toutes les qualités nécessaires pour tirer son épingle du jeu. Modeste, l’ancien joueur professionnel préfère vanter les mérites d’une organisation «qui n’a pas à rougir devant les meilleures de son sport au Canada.»

«Je ne pense pas exagérer en disant que l’Université Laval a les plus belles infrastructures pour attirer les athlètes. C’est un avantage non négligeable quand on fait visiter le campus. On bénéficie également d’un encadrement solide au niveau scolaire, pour mettre nos étudiants dans les meilleures conditions. Notre préparateur physique, Guillaume Rioux, fait un travail colossal et est un pilier de notre programme», soutient le nouveau pilote de l’évaluation des joueurs.