Sports

Étienne Moisan et Marco Dubois, les deux inséparables

Que ce soit à l’école, sur les terrains de football ou à la salle d’entraînement, il est plutôt rare de voir Étienne Moisan loin de Marco Dubois. Et vice-versa.

Collectivement, le grand moment de la carrière universitaire de Marco Dubois et d’Étienne Moisan a été la conquête de la Coupe Vanier en 2016.

Photo TC Media – Charles Lalande

En effet, en plus d’évoluer au poste de receveur au sein du club de football du Rouge et Or de l’Université Laval, les deux messieurs de 23 ans décrocheront leur baccalauréat en Relations industrielles à la fin de la présente session.

«Une chance qu’on s’entend bien. Sinon, notre parcours universitaire aurait été très long!» a lancé Étienne Moisan à son coéquipier et camarade de classe Marco Dubois.

«On est des meilleurs chums, ç’a toujours bien été entre nous. On s’entraide, on est toujours là l’un pour l’autre… sauf quand on passe trop de temps à s’obstiner inutilement sur trop de sujets!» poursuit Dubois qui admet avoir une personnalité «presqu’identique» à celle de son pote.

Lors de leur année de recrutement, ils avaient fait partie d’un contingent de huit receveurs qui s’était ajouté au vestiaire de l’entraîneur-chef Glen Constantin.

Avec les réguliers déjà en place, cela faisait plusieurs candidats pour seulement quatre places sur le terrain. Malgré tout, à l’instar du groupe des attrapeurs de ballon, les deux athlètes sont toujours restés de bons amis.

«Aussi, nous sommes deux receveurs différents. J’ai un physique fait plus sur le long (6’3 et 222 lbs) et je suis plus explosif tandis qu’Étienne (6’1 et 210 lbs) est plus trapu robuste et plus agile. Sur le terrain, notre contribution est différente.»

Parcours universitaire

Originaire de Saint-Eustache, Moisan a attendu trois saisons avant d’obtenir un poste de partant. Le demi inséré n’a pas raté l’occasion de se mettre en évidence en 2017. L’ancien des Cheetahs de Vanier a capté 27 passes pour des gains de 385 verges en huit rencontres.

«Pendant quatre ans, j’ai donné tout mon temps et mon corps au Rouge et Or, de dire le #84. Je me suis amélioré à tous les niveaux, je suis, entre autres, plus fort, plus rapide et plus intelligent sur le terrain.»

Le receveur Étienne Moisan soulève la coupe.

(Photo TC Media – Charles Lalande)

«J’étais excité d’avoir ma chance. J’ai savouré ces moments. Je suis satisfait de ma saison», dit celui qui aurait bien échangé ses statistiques personnelles contre une bague de la Coupe Vanier, joute que son équipe a perdu 39 à 17 contre Western. 

Quant à Dubois, un natif de LaSalle, il n’a jamais été partant dans l’échiquier offensif. Le produit des Spartiates du Cégep du Vieux-Montréal a pris son mal en patience lors de sa première saison universitaire, n’enfilant son uniforme qu’à une seule occasion.

«Cela a allumé quelque chose en dedans de moi. L’année suivante, aussitôt qu’on me donnait un peu de temps de jeu, je sortais toute l’agressivité accumulée l’année précédente.»

Malgré tout, le #88 n’hésite jamais à l’affirmer que: «Joindre le Rouge et Or, une organisation professionnelle, a été la meilleure décision de sa vie, que ce soit pour mes études, mes coéquipiers, mes entraîneurs, etc.»

Le repêchage

Quelques jours après les célébrations post-bachelières, un autre événement important aura lieu: le repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF), le 3 mai.

Marco Dubois, soulevant le titre québécois en novembre 2017

Photo TC Media – Charles Lalande

De voir Dubois dans les discussions en a surpris quelques-uns dû au fait qu’il n’a revendiqué qu’un seul attrapé l’an dernier, mais ses qualités athlétiques intriguent les dépisteurs. Il a remporté la majorité des tests physiques au camp d’évaluation régional.

Au camp d’évaluation national, il a rencontré sept des neuf équipes du circuit. Les Lions de la Colombie-Britannique et les Alouettes de Montréal sont les seules formations à ne pas l’avoir convoqué en entrevue.

De son côté, Moisan a eu des discussions avec tous les clubs, sauf ceux de la Saskatchewan, de Calgary et de la Colombie-Britannique. «Tout ce que je veux, c’est participer à un camp d’entraînement, que ce soit en tant que gars repêché ou joueur invité. Rendu là-bas, je serai très confiant et beaucoup de choses peuvent arriver.» Ce discours de Moisan a trouvé écho chez son alter ego.

Le scénario rêvé serait évidemment d’aboutir dans la même équipe, mais étant donné qu’ils évoluent à la même position, les chances sont faibles. «Ce serait la cerise sur le sundae!» conclut Dubois. 

S’ils ne percent pas dans la LCF, les deux messieurs reviendront avec plaisir dans le vestiaire du Rouge et Or

Photo TC Media – Charles Lalande

Articles récents du même sujet

Exit mobile version