RAQUETTES. Le pickleball, «ça se joue dès que tu sais marcher», croit le cofondateur du club de la Côte-de-Beaupré, Pierre Saint-Jacques, qui souhaite populariser ce sport dans sa région.
(Photo TC Media – Prisca Benoit)
Un avant-midi d’été, à travers les jeunes du camp de jour et leurs activités, un groupe d’amis fait son entrée dans le centre multifonctionnel de Beaupré. Bermuda, espadrilles et t-shirt de sport composent leur habit, tandis qu’ils s’exécutent sur le terrain du gymnase. Même si leurs cheveux sont parsemés de blanc, leurs rires sont ceux de la jeunesse. Ils sont tous réunis pour une même raison: dépenser leur énergie en jouant au pickleball.
Pierre Saint-Jacques et Rolland Gadbois jouent à ce sport de raquette depuis déjà quelques années. C’est un bon ami à eux, Jean-Serge Lafleur, qui a importé l’activité sur la Côte-de-Beaupré, après des hivers en Floride. «Ça se joue beaucoup là-bas», fait savoir M. Saint-Jacques. Rapidement, ils ont été six amis à s’entraîner plus régulièrement au Centre Sainte-Anne de Sainte-Anne-de-Beaupré.
L’arrivée du centre multifonctionnel de Beaupré a complètement changé la donne pour les joueurs de pickleball. D’une demi-douzaine, ils sont rendus 33 amateurs réguliers qui se réunissent pour échanger quelques coups de raquette. «Ce printemps, on avait deux terrains pleins de joueurs», se réjouit M. Gadbois. L’activité va également intégrer la programmation des loisirs de la ville de Beaupré.
Sans danger
Selon Rolland Gadbois, le pickleball aussi une activité où il est possible de s’amuser, mais sans avoir peur de se blesser. «Ce n’est pas dur sur les articulations, c’est vraiment plus une question de réflexe», constate-t-il. La raquette est moins lourde qu’au tennis, tandis que la balle, elle aussi plus légère, va plus lentement. D’ailleurs, le doyen du club de la Côte-de-Beaupré n’a rien de moins que 84 ans.
Même si plusieurs retraités ont garni les rangs du club, Rolland Gadbois estime que des joueurs plus jeunes seraient aussi les bienvenus. «C’est un sport tellement facile à apprendre que je suis certain que ça pourrait se jouer dans les cours d’éducation physique à l’école», lance-t-il.
Il n’y a pas que sur la Côte-de-Beaupré qu’on peut jouer au pickleball dans la région: plusieurs clubs ont commencé à voir le jour dans la grande région de Québec. Par exemple, le Pivot à Québec offre des séances d’activités libres de pickleball. D’autres clubs ont aussi vu le jour à L’Ancienne-Lorette et à Saint-Augustin-de-Desmaures, selon les deux fondateurs du club à Beaupré.
Le club de pickleball de la Côte-de-Beaupré organise une activité d’initiation et de démonstration le 9 septembre prochain au centre multifonctionnel de Beaupré.
Les règlements de base
Le pickleball se joue sur un terrain de la même dimension que le badminton, mais avec un filet deux pouces plus bas qu’au tennis. Le service se fait obligatoirement par le bas, en croisé, et le premier échange doit compter un bond de chaque côté. «Le service au pikleball, c’est plus une façon de mettre la balle en jeu que de réellement compter des points», explique Pierre Saint-Jacques. La partie se termine lorsque l’une des deux équipes compte 11 points.