ÉQUITATION. À cheval depuis l’âge de 5 ans, Sylvie Tremblay a toujours trouvé du temps pour vivre sa passion de l’équitation. Elle a profité de son congé de maternité pour se lancer le défi d’un retour en compétition.
La cavalière monte à cheval depuis sa tendre enfance aux écuries du Cap Tourmente. Se lançant en compétition de dressage pour la saison 2015, elle a participé aux Jeux équestres du Québec à Bromont du 18 au 20 septembre dernier. «Le dressage, c’est un peu comme une chorégraphie, explique la nouvelle maman. Nous devons réaliser des figures bien précises basées sur des normes internationales.»
Elle et sa collègue Caroline Rouleau, toutes deux des écuries du Cap Tourmente, ont eu l’honneur de représenter la région de la Capitale-Nationale-Chaudière-Appalaches dans le cadre des Jeux équestres du Québec le weekend dernier. «La dynamique est très différente, car nous travaillons en équipe durant ces compétitions, explique Sylvie Tremblay. Nous qui sommes habituées de travailleur seules, c’est un esprit très agréable.»
Les deux cavalières ont atteint leur objectif pour la compétition des Jeux équestres du Québec à Bromont. Sylvie Tremblay a remporté la 6e, 7e et 8e place pour ses reprises, lui donnant un 7e rang en cumulatif «Je suis plus que satisfaite de mes résultats», lance-t-elle, enthousiaste. Bien que sa collègue Caroline Rouleau ne se soit pas classée, ses résultats sont demeurés très bons.
Retour aux sources
Sylvie Tremblay n’en est pas à ses premières compétitions. Elle a déjà remporté la première place en saut à obstacle aux Jeux du Québec en 2000. «Comme j’avais du temps pour moi cette année, j’ai voulu m’investir plus en équitation, explique-t-elle. Avec d’autres cavalières des écuries du Cap Tourmente, nous avons monté un plan de commandite pour participer aux compétitions.» Plusieurs entreprises de la Côte-de-Beaupré ont embarqué dans leur projet.
Les chevaux que montent Sylvie Tremblay, Caroline Rouleau et leur collègue Amy Barrette-Vandal font partie de l’élevage de chevaux lusitanien de Suzanne Lemay, la propriétaire des écuries. «C’est une race portugaise qu’on retrouvait peu au Québec auparavant, explique Mme Lemay. Ce sont les mêmes que pour les spectacles Cavalia, mais nous sommes les premiers à en avoir eu au Québec.»
La fierté des cavalières et de leur mère spirituelle est décuplée lors des compétitions, comme elles montent toutes des chevaux qui sont nés aux écuries de Suzanne Lemay. «Nous avons élevé nous-mêmes ces chevaux, nous leur avons tout montré», déclare Sylvie Tremblay.
La prochaine étape pour Sylvie Tremblay serait de compétitionner dans la catégorie du Prix Saint-Georges, un niveau en compétition de dressage aux mouvements plus évolués. «J’aime repousser mes limites en m’inscrivant dans un niveau plus élevé, confie la cavalière. J’ai besoin de dépassement de soi.»
Québec Hebdo