PLONGEON. Jusqu’en septembre, tout allait bien pour le jeune plongeur de 13 ans, Justin Renaud-Giroux. La nouvelle saison s’annonçait très prometteuse jusqu’à ce qu’il subisse une commotion cérébrale en entraînement. À son retour à la compétition, il a décroché une cinquième place plus que satisfaisante.
Ayant terminé troisième aux derniers championnats canadiens, Justin avait de grands espoirs pour la nouvelle saison. «J’étais très motivé en recommençant la saison en septembre. J’avais pour objectifs d’augmenter la difficulté de mes plongeons et arriver avec de nouvelles figures pour la première compétition de la saison. C’est en pratiquant un nouveau plongeon que je me suis blessé.»
Une commotion cérébrale étant une blessure très sérieuse, le jeune plongeur a dû passer à travers un protocole très sévère avant de pouvoir reprendre l’action. «J’ai dû être au repos durant 5 semaines et réintégrer l’entraînement de façon progressive. Je ne savais même pas si j’allais pouvoir participer à la compétition internationale Camo Invitation, chose qui me décourageait beaucoup. J’étais si impatient d’aller compétition et présenter mes nouveaux plongeons», explique-t-il.
Le feu vert des médecins est arrivé juste à temps et Justin a pu participer au Camo Invitation. Un grand soulagement pour lui. «Je me suis dit que je n’avais rien à perdre. J’ai donné mon 100% et je me suis classé en cinquième position sur les deux niveaux, 1 et 3 mètres. Je suis fier de ma performance.» Justin est bien confiant d’atteindre son objectif à sa prochaine compétition, soit celui de présenter des nouveaux plongeons aux juges.
Un processus difficile
Selon Johanne Boivin, entraîneur-adjointe du club ARO dont fait partie Justin, le protocole des commotions doit être suivi très précisément avant même de tenter un retour à l’activité physique. «Ça commence très lentement, avec un peu de vélo par exemple. On regarde comment la tête va réagir. Quand ça ne fonctionne pas bien, on revient à l’étape précédente. Le protocole requiert au moins trois jours avant de faire le plus simple des plongeons. Au total le processus dur environ 15 jours.»
Étant donné son n’âge et la difficulté des plongeons qui en résulte, Justin n’a pas dû se rendre jusqu’à la fin de protocole. «Il a fait un retour progressif. D’une étape à l’autre, il progressait. Il était à 100% à son retour à la compétition», affirme l’entraîneur-adjointe.
Selon elle, Justin a un très bel avenir dans le plongeon. Quant à sa cinquième place, il y avait beaucoup de fierté de son côté. «Suivre le processus pour les commotions était une victoire en soi. On était très fier de lui.»
Québec Hebdo