BILAN. Il s’en est fallu de peu pour que Laurie Couture-Dallaire connaisse une deuxième saison parfaite en futsal. Alors que le Kodiak avait raflé tous les honneurs lors de sa première année d’existence, il a enregistré une défaite crève-cœur en fin de parcours, au Championnat de la Première ligue de futsal du Québec (PLFQ), face à l’Xtrême ADR de Montréal.
«On va gagner», anticipait Laurie Couture-Dallaire quelques jours avant la finale, d’un ton qui aurait convaincu les plus sceptiques. L’historique du club donnait du poids à ses prédictions: avec les titres de championnes des séries de la Capitale-Nationale et de la Coupe du Québec, elles empruntaient la même route de consécration que l’an dernier. «On a vraiment une bonne équipe.»
L’avance du Kodiak, tôt dans la première demie du match ultime contre l’Xtrême, aura été de bon augure, jusqu’à ce que le vent tourne. Amorçant la deuxième demie sur un même pied d’égalité – 2 à 2 –, Montréal trouvera le fond du filet deux autres fois, s’emparant de la bannière du Championnat de la PLFQ sous le nez du Kodiak, qui a dû composer avec des effectifs réduits.
Qu’à cela ne tienne, cette défaite surprise aura pu être adoucie par le triomphe remporté quelques jours plus tard par l’équipe de soccer intérieur du Rouge et Or, dont Laurie Couture-Dallaire fait aussi partie. La joueuse de milieu de terrain aura ainsi contribué à une victoire historique, Laval établissant un record avec ce quatrième titre de saison consécutif.
Disciplines complémentaires
«C’est une passion», répond Laurie Couture-Dallaire quand on lui fait remarquer que, entre le futsal et le soccer, ses temps libres doivent se faire rares. Le soccer, elle y joue depuis qu’elle a 8 ans, d’abord pour le Kodiak de Charlesbourg, puis pour le Royal de Beauport. Une trajectoire qui l’a finalement menée jusqu’au Dynamo, avant que la ligue semi-pro cesse d’exister au Québec, en 2015.
Si la Charlesbourgeoise en exprime un regret pour le développement du sport, elle est à l’aise avec l’idée de retourner dans le Royal AAA cet été. «Je n’ai pas envie de jouer à l’extérieur du Québec», avoue-t-elle sur ses chances de renouer avec le semi-pro. Son passage au Dynamo aura néanmoins été l’occasion de se trouver des partenaires de futsal, un sport qui n’a sa ligue québécoise que depuis deux ans.
«Le futsal, c’est vraiment intense, vraiment technique, vraiment rapide», dira Laurie Couture-Dallaire à propos de cette discipline qu’on décrit comme du soccer intérieur en gymnase: terrain plus petit, nombre de joueurs réduits – cinq contre cinq –, et une structure en pleine croissance. Les filles n’ont pas encore leur championnat canadien, contrairement aux hommes, mais c’est une question d’années, croit l’athlète.
Québec Hebdo