CANOT À GLACE. Alors que la première compétition de l’année approche à grands pas, certaines équipes de canot à glace ont jusqu’à présent privilégié des entraînements au sol.
Sans glace sur le fleuve Saint-Laurent, l’équipe féminine Groupe Voyages Québec/Air Transat a mené ses premiers échauffements de trotte – une technique pour déplacer le canot sur la glace – sur des pistes cyclables.
Par les années passées, «quand on avait fait ça, c’était par choix», fait valoir Geneviève Larouche. Or, en début de saison, ce n’était pas le cas, rapporte-t-elle, d’autant plus qu’avant le début de janvier, trouver des endroits suffisamment enneigés pour trotter n’a pas été de tout repos, note la coureuse.
Risques
S’ils naviguent sur le fleuve Saint-Laurent avant l’arrivée des glaces, les canoteurs s’exposent à plus de risques, explique Jean Anderson, président de l’Association des coureurs en canot à glace du Québec (ACCGQ). Les vagues sont plus présentes et tout chavirement les plonge dans les eaux glacées.
Son équipe Le Château Frontenac/Le Soleil/The North Face a pu pratiquer la trotte sur le lac Saint-Charles, mais les entraînements de rame ont souffert de l’absence des glaces. L’initiation des nouveaux coureurs aussi: «Quand on veut former des nouveaux, ce doit être avant les courses et vu qu’il n’y a pas de glace, ce n’est pas facile pour les nouveaux adeptes», fait valoir M. Anderson.
Plus de courses, plus de nouveaux
Les nouveaux coureurs sont d’ailleurs de plus en plus nombreux – et indispensables – vu le nombre croissant de courses. «Comme il y a maintenant huit courses pendant la saison, on ne peut pas rouler avec cinq canoteurs», conclut le président de l’ACCGQ.
La première compétition au calendrier des équipes de canot à glace est prévue le 23 janvier prochain, à l’occasion de la Course de la banquise de Portneuf. Chaque fin de semaine de l’hiver marquera une course différente, dont celle du Carnaval de Québec, le 7 février prochain.
Québec Hebdo