BASKET – Michèle Audet, basketteuse membre de l’équipe des Titans du Cégep Limoilou, vient d’être recrutée par l’Université du Québec à Montréal. La Beauportoise revient sur sa passion pour le ballon et son parcours tant sportif que scolaire.
Québec Express : Comment est née l’envie de jouer au basket ?
Michèle Audet : J’ai commencé à jouer au basket en 5e année, car tous les grands de 6e année jouaient avec le ballon. Depuis, je n’ai pas arrêté.
Q.E : Quel autre sport avez-vous joué ?
M.A : Le soccer. Après mon primaire, je suis allée à l’école François-Bourrin pour la concentration soccer. Mais en secondaire II, j’ai dû arrêter, car je n’avais plus le temps de faire les deux et j’ai choisi le basket. Je suis allée à l’école de La Seigneurie pour jouer dans une équipe de basket de meilleur calibre. J’ai comme eu la piqûre pour ce sport.
Q.E : Comment s’est déroulé votre parcours sportif au Cégep Limoilou ?
M.A : Avec l’équipe, nous avons terminé 2e au classement provincial. J’ai terminé la dernière saison avec une moyenne de 20 points par match.
Q.E : Et votre parcours scolaire ?
M.A : J’ai eu un parcours spécial. J’ai d’abord étudié un an en sciences de la nature, puis un an en soins infirmiers et finalement, j’ai repris pour deux années les sciences de la nature.
Q.E : Qu’est-ce qui a été le plus difficile pendant ces quatre années au Cégep Limoilou ?
M.A : Concilier études, sport et travail. C’est très difficile, car j’ai peu de disponibilités. Pendant les cours, on avait trois pratiques et un match par semaine. En plus, j’entraînais une équipe de cadettes du secondaire. Je travaille également comme préposée aux bénéficiaires au Centre d’hébergement et de soins de longue durée Saint-Augustin, de Beauport. Tout ceci demande une organisation irréprochable.
Q.E : Vous venez d’être nommée étudiante-athlète de niveau collégial lors du gala du Réseau des sports étudiants du Québec. Était-ce une surprise?
M.A : Cette nomination a été une belle surprise. Je joue au basket parce que j’aime ça. On investit tellement de travail pour développer nos performances sans pour autant avoir une récompense et là, c’est la mienne, ma récompense. Je n’ai pas travaillé aussi fort pour rien. C’est un honneur.
Q.E : Au niveau sportif, quel est votre principal atout ?
M.A : Ma polyvalence. Je peux jouer partout sur le terrain, autant à l’attaque qu’à la défense ou encore au lancer.
Q.E : Vous venez d’être recrutée pour jouer au niveau universitaire à la rentrée. Comment s’est déroulé le recrutement ?
M.A : Au Cégep Limoilou, j’étais membre de l’équipe étoile de la ligue division 2. Tout l’automne dernier, j’ai travaillé très fort pour attirer l’œil du recruteur universitaire. J’ai été approchée par l’Université d’Ottawa et par l’Université du Québec à Montréal. J’ai fait des pratiques avec les deux universités et j’ai choisi Montréal, c’est moins loin et moins cher. Cet été, je m’entraîne la semaine avec les membres de l’équipe. Je vais passer d’un calibre AA à un calibre universitaire. J’ai beaucoup de retard tant au niveau musculaire que de la performance par rapport aux autres joueuses.
Q.E : Quel est votre objectif pour la prochaine saison ?
M.A : C’est de réussir à rattraper le niveau et je sais qu’il y a de bonnes chances qu’au début, je sois sur le banc de touche lors des matchs. C’est un processus normal et il faut suivre les étapes, ça ne me fait pas peur. J’ai subi le même processus quand je suis entrée au collégial et finalement, j’ai rattrapé le niveau et je l’ai même dépassé.
Q.E : Comptez-vous poursuivre une carrière professionnelle dans le basket?
M.A : J’ai 20 ans, j’ai encore le temps d’y penser. Pour l’instant, je me suis inscrite en administration et je vais continuer à jouer au basket. Après, je ne sais pas.
Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo