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Alexis Mompert, champion du monde de kick-boxing

Alexis Mompert rentre tout juste d’Italie. Il vient de réaliser son rêve : remporter le titre de champion du monde lors de sa participation à la Coupe du monde du wolrd karaté et kick-boxing. Ce titre, il le doit à sa volonté, à son entrainement intensif mais aussi à la réponse de la population lorsque ce dernier avait lancé, fin septembre, un appel aux dons pour financer son voyage. Retour sur sa victoire.

«Ce titre de champion du monde, c’est un accomplissement. C’est un rêve qui se réalise», résume le Martiniquais, qui réside dans Limoilou.

Cela fait seulement quatre ans qu’Alexis Mompert s’entraîne au Ali combat Club, à Sainte-Foy, tout en jonglant avec ses études en sciences de la consommation à l’Université Laval et son travail étudiant.

En Italie, il a d’abord dû s’adapter au climat, plus chaud. «J’ai pris du poids, je ne pouvais plus contrôler mon alimentation de la même façon. Juste avant la pesée, il fallait que j’aille courir le matin pour redescendre à moins de 80 kg», raconte-t-il.

Le sportif n’a pas négligé ses efforts lors des entraînements quotidiens pour adapter son style aux autres compétiteurs. Il a notamment appris à devenir plus mobile et à travailler les enchaînements et les esquives.

Quatre matchs, un titre

Après quatre matchs, Alexis Mompert est sacré champion du monde.

C’est décontracté qu’il a abordé son premier match. «Je ne savais pas que c’était un match éliminatoire, je n’étais pas stressé car je m’étais préparé pour rencontrer tous les participants de ma catégorie. Le style de mon adversaire anglais était inhabituel, il utilisait beaucoup les coups de pieds de côté. Il bougeait énormément mais j’ai tout de même remporté le match», résume-t-il.

Seulement dix minutes plus tard, Alexis Mompert affronte un Irlandais pour son 2e combat. Il gagne par KO dès le premier round.

Le 3e match, il l’a remporté contre un Italien par décision du jury.

En finale, Alexis Mompert ne voulait pas perdre. «Le match a été plus dur, il y avait plus d’enjeux. Dès le premier round, j’ai cassé le nez de mon adversaire irlandais. Il a continué à se donner à fond. J’ai répliqué à toutes ses attaques, je faisais des esquives pour contre-attaquer. J’avais trop de force en moi pour perdre», explique-t-il.

Le sportif est déclaré champion par décision du jury.

Et le jeune sportif a de quoi être fier. «Il a fallu lutter pour obtenir l’argent nécessaire pour partir, lutter pour continuer l’entrainement. Je savais que j’étais capable d’obtenir ce titre. Être allé au bout, c’est magnifique. C’est la victoire au bout du chemin», confie-t-il.

Alexis Mompert vient de réaliser son rêve. Une victoire qui lui ouvre les portes à d’autres rêves.

Plus loin encore

Il ne compte pas s’arrête là dans la compétition. Il vise les WAKO (World Association of KickBoxing Organizations), l’équivalent des Jeux olympiques pour les sports de combat, réservés aux amateurs.

«Il y a plus de reconnaissance internationale pour ce titre que le championnat professionnel car il est très difficile avec plusieurs combats le même jour et des participants des cinq continents. Remporter le WAKO ouvre une carrière professionnelle», explique Alexis Mompert. S’il parvient à remporter les WAKO, «ça sera la récompense suprême», conclut-il.

D’ici là, il se prépare déjà pour le Championnat du monde de muay-thaï, qui se déroulera en juillet prochain, en Floride.

Nul doute qu’Alexis Mompert n’a pas fini de faire parler de lui.

Le Québec Express, membre du Groupe Québec Hebdo

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