À six ans, Nicolas Harvey courait. Deux ans plus tard, il a ajouté le vélo. Puis, la natation s’est ajoutée à son train de vie.
Photo Métro Média – Charles Lalande
Originaire de Neufchâtel, l’adolescent de 16 ans a commencé à courir sur les plaines d’Abraham au sein d’un club. Un lieu phare dans son développement d’athlète.
Chaque fois qu’il essayait une nouvelle discipline, il avait rapidement la piqûre. Dans son cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que la pomme n’est pas tombée bien loin de l’arbre!
Sa mère, Brigitte Pagé, a quelques triathlons à son actif. Elle occupe un rôle prépondérant dans le développement athlétique de fiston. La sœur de Nicolas, Sarah, âgée de 20 ans, excelle en ski de fond, tandis que le frère, David, un an plus jeune que l’aînée, s’est distingué dans plusieurs sports. Quant à lui, le père, Mario Harvey, encourage ses trois enfants et sa conjointe.
Entraînement et nutrition
Étudiant en sport-études triathlon à l’école Cardinal-Roy, il s’entraîne tout l’hiver «de 15h à 18h par semaine» pour faire huit compétitions entre les mois de juin et septembre.
Après tout, ne fait pas qui veut 1,5 kilomètre de nage, 40 km en vélo et 10 km de course à pied.
Doit-il suivre un régime alimentaire, voire une diète stricte l’éloignant de toute tentation aguichante? Oui et non! «Il y a une chose qui ne changera jamais dans ma routine, mais chaque matin de compétition, je mange deux rôties au Nutella. Sinon, même si je n’ai pas de plan alimentaire, je dois faire attention à mon alimentation», explique-t-il.
Avis aux sportifs du dimanche qui désirent se dépasser physiquement – et psychologiquement –, Nicolas Harvey a des conseils pour vous. «Courir, nager et pédaler, répond-il le plus simplement du monde avant d’enchaîner avec des précisions utiles. Pour la course, c’est bien de faire des intervalles, ça augmente plus facilement notre cardio. En vélo, aventurez-vous dans les côtes. Ce n’est pas facile, mais on devient endurant. Finalement, je conseille de nager deux à trois fois par semaine. Pas seulement dans la piscine, allez dans un lac pour vous familiariser en vue de la compétition.»
Une idole, une inspiration
Le sportif de haut-niveau admire Francisco Javier Gómez Noya, un Espagnol de 35 ans, qui œuvre sur le circuit international depuis belle lurette.
«J’ai été le voir au Triathlon de Montréal [NDLR : le 6 août 2017]. Passé la trentaine, tu es assurément l’un des plus vieux à compétitionner et ce n’est pas facile de rivaliser contre les jeunes qui arrivent. Malgré tout cela, il avait gagné l’épreuve l’an dernier, quinze secondes devant le deuxième.»
Harvey veut s’inspirer de lui pour les deux prochaines décennies, en faisant fi de l’âge comme son idole. Son objectif ultime: un Ironman.