CANCER DE LA PROSTATE. Détenant le malheureux titre du cancer qui touche le plus d’hommes au Canada, le cancer de la prostate ne connaît pas de remède exact. Organisé par la Fondation du CHU de Québec, la première édition du Prohockey vise à réunir une cinquantaine d’amateurs de hockey –et de joueurs professionnels- pour amasser le maximum d’argent contre cette maladie qui détient son lot de mauvaises surprises pour les hommes.
Plusieurs joueurs professionnels de la Ligue nationale de hockey, dont Simon Gagné, ont répondu à l’appel. «Je trouvais l’idée bonne de mélanger le hockey avec le cancer de la prostate, il n’y a pas plus masculin que ça, souligne-t-il. C’est une sujet qui nous touche vraiment, ça va être le fun avec les gars, et on va essayer d’amasser le plus d’argent possible.»
«On voulait vraiment une activité de gars», lance tout sourire l’urologue oncologue au CHU de Québec et l’un des initiateurs du projet, Vincent Fradet. «Cet événement est porteur d’espoir pour nos patients. On soutient le rêve de trouver un jour un remède.»
Survivant du cancer de la prostate et membre du comité organisateur, Pierre Doré s’est posé beaucoup de questions il y a cinq ans, lorsque le diagnostic est tombé. «Est-ce qu’on va rester des hommes après ? C’est toujours la même question. Avec Prohockey, je me fais un petit plaisir à pouvoir aider des inconnus», indique-t-il, pour amasser des fonds dans la recherche, avec un cancer qui peut aller jusqu’à six mois de rémission. «C’est le mental, il faut qu’il soit fort.»
Le meilleur remède pour la prévention du cancer de la prostate, qui n’a pas encore de solution miracle, selon Pierre Doré, est l’alimentation. «C’est pour ça que Vincent est venu me rejoindre, on pense pareil à ce niveau-là.»
L’Actuel, membre de Québec Hebdo