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Recrudescence de fraudes à prévoir en cas de récession

Photo: iStock

Si les fraudeurs ont été plus actifs pendant la pandémie, de nombreux Canadiens pensent que la situation ne fera qu’empirer advenant une récession. Selon le sondage RBC mené dans le cadre du Mois de la prévention de la fraude 2023, 42 % des Canadiens croient qu’il sera plus difficile de repérer les escroqueries pendant la récession que cela ne l’était pendant la pandémie, et quatre sur cinq (78 %) pensent qu’une récession entraînera une hausse du risque de fraude pour tous. 

Par ailleurs, trois quarts des répondants (75 %) estiment qu’il est plus facile d’être victime d’une escroquerie quand on a des difficultés financières, mais pour plus du tiers (36 %), il y a bien d’autres choses qui les préoccupent davantage que la fraude. En outre, 86 % des Canadiens en ont assez de devoir être à l’affût de possibles escroqueries. 

«On peut comprendre que les gens aient beaucoup de choses en tête et ne veulent pas penser à la fraude, mais les arnaques sont de plus en plus difficiles à détecter et les fraudeurs se perfectionnent, déclare Kevin Purkiss, vice-président, Lutte antifraude, RBC. Nous avons constaté une forte corrélation entre une augmentation du nombre de fraudes et les périodes de ralentissements économiques. Par conséquent, les Canadiens doivent rester vigilants afin de réduire les risques auxquels ils s’exposent». 

Il en coûte cher aux Canadiens de ne pas voir les signes de fraude


Bien que 77 % des Canadiens disent que leur premier réflexe est de supposer que tout courriel, appel téléphonique ou message texte provenant d’une entreprise ou d’une organisation est une escroquerie, ils sont 67 % à croire qu’il est plus difficile que jamais de savoir si un courriel, un message texte ou une publicité en ligne en est une. Autres résultats importants du sondage : 

  • 32 % craignent de ne plus remarquer les signes d’une possible fraude ;
  • 71 % craignent d’avoir plus de difficulté à repérer les signes de fraude en vieillissant ;
  • 23 % ont été victimes de fraude ou d’une escroquerie ;
  • 18 % ont vu leurs renseignements personnels ou financiers tomber entre les mains de fraudeurs ;
  • 14 % admettent avoir déjà perdu de l’argent à la suite d’une escroquerie, le montant total moyen étant de 400 $ ;
  • 6 % ont perdu plus de 10 000 $.

Voici quatre conseils de RBC pour aider les Canadiens à repérer et à éviter les escroqueries potentielles :

  1. Sachez que les fraudeurs peuvent se faire passer pour des représentants du gouvernement, d’une banque ou des forces de l’ordre, ou encore pour d’autres personnes de confiance. Ne donnez pas de renseignements personnels à des gens que vous ne connaissez pas. Par ailleurs, n’oubliez pas que votre banque ne vous demandera jamais de fournir une information confidentielle (par exemple, un mot de passe de compte, un NIP ou un numéro d’assurance sociale) ou d’autres renseignements personnels lors d’un appel ou dans un courriel ou un message texte non sollicité.
  2. Les appels, les courriels ou les messages texte qui vous demandent de répondre immédiatement devraient éveiller votre vigilance. Les fraudeurs utilisent souvent un sens de l’urgence pour vous faire communiquer des renseignements ou cliquer sur un lien ou une pièce jointe.
  3. Lorsque vous êtes en ligne, n’entrez pas de données d’ouverture de session ni de détails sur une carte de crédit, à moins d’avoir la certitude que le site est légitime. Les fautes de grammaire et d’orthographe, une URL qui ne correspond pas au site principal de l’entreprise et l’absence d’un symbole de sécurité (cadenas verrouillé) dans la barre d’adresse comptent parmi les signaux d’alerte.
  4. Quand vous magasinez en ligne ou sur les médias sociaux, si quelque chose (offre, concours, publicité, etc.) est trop beau pour être vrai, c’est généralement le cas. Fiez-vous à votre intuition, posez des questions, faites vos recherches et redoublez de prudence.

(Source: RBC)

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