C’est sur le site du Domaine Sainte-Anne à Sainte-Anne-de-Beaupré, tout près du quai, que le monument La porte de la paix, un aménagement sculptural de l’artiste reconnu Roger Langevin, a été inauguré récemment.
Comme son nom l’indique, l’oeuvre représente une porte qui ouvre sur un horizon commun et inclusif propre à l’accueil des autochtones au Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré et rappelle l’affection de ce peuple envers la bonne Sainte Anne.
«En arriver à réaliser une œuvre sculpturale de grande taille, qui soit durable et réussir à l’implanter sur une place publique largement fréquentée, n’est pas une chose aussi simple qu’elle peut en avoir l’air, après coup. Heureusement mes 60 ans de métier et la présence à mes côtés d’un excellent technicien, font en sorte que nulle construction, si complexe soit-elle, ne constitue à mes yeux un défi insurmontable», explique l’artiste qui a dû, pour y arriver, inventer une nouvelle technique de fabrication.
Le monument de 4,5 mètres de hauteur fabriqué en «résilice», un matériau fort résistant à base de fibre de verre, de résine et de silice, représente deux avant-bras comme les segments d’un tipi. Au sommet, les doigts entrecroisés et dressés sont à l’image de ces tiges couronnant le faîte des habitations ancestrales des peuples autochtones. Lorsque l’on se place derrière l’œuvre, on peut apercevoir la Basilique qui se dresse de l’autre côté.
Roger Langevin a réalisé plus d’une centaine d’œuvres monumentales sur la place publique. On lui doit notamment les monuments Les pêcheurs à Étang-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine, Debout, en hommage à Félix Leclerc au parc La Fontaine à Montréal, l’Allée de sculptures au parc Beauséjour à Rimouski ainsi que le monument en hommage à Dany Laferrière à la Grande Bibliothèque.