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Nouveau regroupement Avenir Mont-Sainte-Anne

Le nombre de voix qui se lèvent pour défendre un meilleur développement du Mont-Sainte-Anne est de plus en plus grand. Photo: Photo gracieuseté

Récemment avait lieu le lancement officiel d’un nouveau regroupement, Avenir Mont-Sainte-Anne. Une voix de plus se lève pour défendre les intérêts de toute la région de la Capitale-Nationale en matière de développement économique entourant l’exploitation sur quatre saisons du Mont-Sainte-Anne.

Avec la coalition des Amis du Mont-Sainte-Anne déjà en place, on peut se demander quel est l’intérêt de créer un autre regroupement au lieu de se joindre à ceux existants.

«C’est justement Yvon Charest, président des AdMSA qui m’a approché», explique Mario Bédard, président de Malette et co-porte-parole de la coalition avec Alex Harvey. «Le but c’est d’aller chercher des entrepreneurs, politiciens, anciens maires, et athlètes connus, et de demander à tous les gens qui sont pour le développement de la montagne de se joindre à nous. Cette alliance de gens d’affaires est beaucoup plus large comme regroupement. Pour moi le MSA c’est plus que des gens qui font du ski, c’est un outil de développement économique pour toute la grande région de Québec que l’on doit supporter. La montagne a un potentiel international immense et il faut que la personne qui la gère soit ambitieuse et ait une vision. Si le MSA devient un rendez-vous international en améliorant ses infrastructures pour les quatre saisons, c’est bon pour l’économie de toute la région.»

Pourtant, bien des étapes ont été faites jusqu’à maintenant par les AdMSA, mais le regroupement juge qu’il est temps d’impliquer non pas seulement les résidents de la Côte, mais bien tous les gens d’affaires de la région de Québec. Pour faire bouger les choses, diverses actions de mobilisation sont prévues afin que l’avenir du Mont-Sainte-Anne devienne un enjeu politique incontournable pour la grande région de Québec.

«Nous voulons rencontrer le premier ministre Legault et la vice-première ministre Guilbault pour qu’ils prennent le dossier en main et s’impliquent. Le gros problème c‘est qu’on a un gestionnaire qui n’est pas propriétaire dont le contrat va jusqu’en 2093. La seule personne qui peut faire changer les choses c’est la SEPAQ, qui possède le terrain. Si c’est RCR le gestionnaire, il faut que le gouvernement s’assure que ça bouge sinon il faut un autre gestionnaire. Qui? On ne le sait pas, mais il faut que le gouvernement en fasse une priorité de développement économique pour la grande région de Québec.»

Reste à savoir si ce contrat est immuable, ce qui expliquerait le peu de collaboration de RCR jusqu’à maintenant. «J’ai de la misère à vous répondre. J’ai pris connaissance du contrat, signé entre la SEPAQ et RCR. Le seul qui a du pouvoir c’est le gouvernement. Il faut développer le tourisme d’hiver. M. Legault est déjà positif face au projet, je crois, mais il faut démontrer à notre gouvernement que c’est prioritaire.»

Une vision d’avenir

M. Bédard ne cache pas partager le souhait des AdMSA de faire du MSA une attraction de niveau international, complémentaire au Massif, afin de garder les touristes à Québec. «Avec deux montagnes on les garde dans nos hôtels plus longtemps. Selon les études des AdMSA, cela représente des retombées économiques annuelles de 15M$ et 485M$ pendant le montage du projet.»

«Nous invitons un maximum de gens à supporter cette cause qui touche toute la région. Si l’Office du tourisme pouvait aussi se joindre à notre action, ce serait fantastique.»

Mario Bédard, Co-porte-parole

Qu’en pensent les AdMSA?

«Je suis très heureux de l’initiative Avenir Mont-Sainte-Anne. Le gouvernement est propriétaire du fonds de terrain et possède des outils financiers et légaux que Les Amis ne possèdent pas. Le gouvernement sera d’autant plus actif et fera du Mont une priorité s’il entend une voix forte de la communauté. La coalition est un outil des plus utiles pour faire entendre cette voix», a pour sa part commenté Yvon Charest, président des Amis du Mont Sainte-Anne.

Mais est-ce que le gouvernement est toujours ouvert à entendre cette voix? «Le gouvernement est en action sur deux fronts. Du côté des activités autres que la montagne: le gouvernement a indiqué en avril que RCR n’a pas agi de façon conforme au contrat. Puisque RCR a contesté ces dires, le dossier se poursuit du côté légal. Du côté de la montagne: le gouvernement a réalisé que le plan de développement des Amis amènerait des retombées de près de 500M$. Ma compréhension est que le gouvernement a contacté RCR pour obtenir plus de clarté concernant leurs intentions à court terme. Lors de l’inauguration du Club Med récemment, le premier ministre a clairement indiqué deux priorités soit d’amener plus de tourisme au Québec et de renforcer l’offre pour les saisons autre que l’été. Le plan des Amis satisfait ces deux objectifs», conclut Yvon Charest.

 

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