RÉSEAU ROUTIER. Absence du port de la ceinture de sécurité, non-respect d’un feu rouge, téléphone cellulaire en main, remorques non conformes au niveau de l’arrimage, l’opération Impact de la SQ se déroule aujourd’hui à la grandeur du Québec.
Des policiers de l’ensemble des Centres de services de la région de la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches tiennent aujourd’hui une journée liée à la sécurité routière. Louis-Philippe Bibeau, agent d’information à la Sûreté du Québec, précise que cette opération, réalisée ce matin sur le boulevard Sainte-Anne dans le secteur Boischatel, a donné lieu à quelques surprises. «Nos patrouilleurs ont intercepté un conducteur en train d’utiliser un ordinateur portable avec une passagère assise à côté de lui. Une autre avait un petit chien sur ses genoux. Cette pratique est illégale, car il faut que le conducteur soit libre de ses actions.» Parmi les infractions récurrentes figurent les vitres teintées sans oublier les excès de vitesse.
«Pour nous, ce n’est pas le constat d’infraction qui compte, mais plutôt la sécurisation du réseau.»
-Louis-Philippe Bibeau
Le relationniste souligne qu’une personne au volant d’une camionnette a été surprise au moment où elle avait un téléphone cellulaire de fixé sur le côté gauche de son tableau de bord. «Elle est passé près de nous à 20 km/h environ tout en pitonnant son appareil et en brûlant le feu rouge. Elle ne nous a jamais vus. Cela démontre bien qu’elle avait les yeux rivés sur l’écran.»
Prévention
Louis-Philippe Bibeau souligne que les motos sont aussi représentées dans les statistiques de collisions. «Ce qui est également relevé dans les accidents de ce type de véhicules est beaucoup lié à l’inexpérience des conducteurs. C’est vraiment la responsabilisation du motard qui est importante si on veut qu’il adopte un comportement sécuritaire et responsable pour améliorer le bilan saisonnier. Le but de tout ça est de sauver des vies.»
Le Québec dénombre en ce moment 123 décès sur les routes comparativement à 115 à pareille date l’an dernier. «On pensait avoir moins d’accidents et de morts avec le confinement. C’est certain que la période printanière a été tranquille. Là, on a un bel été et les gens sont sortis.»