Rosalie Mercier: de duchesse à Miss Univers Canada
ÉLÉGANCE. Finaliste du concours de beauté Miss Univers aux côtés de quarante autres candidates, Rosalie Mercier ne se laisse pas impressionner du haut de ses 23 ans et de son 4 pieds 11 pouces (149 cm). Forte de son expérience comme duchesse de Charlesbourg pour l’édition du Carnaval 2016, la jeune femme espère remporter le titre de Miss Univers Canada.
Après avoir été duchesse en 2016, la Charlesbourgeoise Rosalie Mercier a intégré l’université en gestion internationale et a effectué plusieurs voyages internationaux qui lui ont ouvert l’esprit. «J’ai constaté qu’il y a beaucoup d’analphabètes dans le monde et que les deux-tiers sont des femmes. Quand c’est le cas, il leur manque parfois des ressources pour bien éduquer leurs enfants», se désole-t-elle. C’est la raison pour laquelle elle représentera l’organisme SOS Children dans le volet philanthropique du concours, un organisme caritatif international qui offre des foyers familiaux aux orphelins et enfants abandonnés.
Pour devenir finaliste, Rosalie Mercier a dû passer un certain nombre d’entrevues, ainsi que donner des photos. «Ils m’ont posé des questions sur ma personnalité, mais aussi des questions politiques par exemple, pour voir mon jugement critique». Est-ce qu’elle a trouvé difficile de passer au travers des étapes de sélection? «Il a fallu évidemment parler en anglais. Même si je le pratique régulièrement, ça reste ma langue seconde», rapporte-t-elle.
La compétition
Du 19 au 24 octobre, la jeune femme de 23 ans partira à Toronto et devra se soumettre à différentes étapes de sélection menées par des personnalités du milieu du cinéma, de la mode, de la beauté ou du fitness. Elle sera évaluée sur les réponses qu’elle aura données (pour l’aspect argumentatif), également sur l’aspect philanthropique (il faut avoir une cause à défendre), le fitness (pour la certitude d’une candidate en santé) et la robe «pour le sens du bon goût, car nous la choisissons nous-mêmes. J’imagine que l’organisation souhaite évaluer si on a fait un choix avantageux pour nous», explique-t-elle. C’est personnellement l’aspect philanthropique qui lui plaît le plus. Elle a déjà expérimenté la défense d’une cause avec Cité-Joie, l’organisme pour personnes handicapées qu’elle a choisi de représenter en 2016 pour l’organisation du Carnaval.
Pas juste le paraître
Les différents critères évalués par l’organisation du concours de beauté sont loin de rebuter Rosalie Mercier. Elle les voit tous comme des aspects complémentaires au développement de soi. «Même si c’est un concours de beauté, je crois qu’ils recherchent davantage un esprit sain dans un corps sain», résume-t-elle.
Si elle a l’occasion de remporter la finale, Rosalie Mercier espère pouvoir inspirer des gens, en insistant sur l’importance de l’éducation. «Je ne veux pas seulement parler, je veux amener des solutions concrètes, aussi à l’échelle locale», soutient-elle.
Rosalie Mercier est à ce jour la plus petite participante à ce genre de compétition, avec une grandeur qu’elle avance pour soutenir que les concours de beauté ne sont plus autant standardisés qu’on pourrait le croire.